top of page

 Lorsqu'on lui diagnostique un cancer du sein à l'âge de 24 ans, Anaïs Quemener accuse le coup mais s'obstine : malgré les lourds traitements qu'elle doit subir, elle veut continuer de courir.

 

Pour elle, le sport est une histoire de famille, une passion dévorante et partagée avec son père, qui l'a toujours soutenue et entraînée. Alors, pour combattre la maladie, elle fait de la course à pied sa thérapie. Son arme pour survivre. À tel point qu'à peine sortie d'affaire la Francilienne remporte en 2016 les championnats de France de marathon. Un sacre en guise de revanche sur la vie. Aide-soignante la nuit et athlète de haut niveau le jour, Anaïs Quemener ne cesse depuis d'accumuler les trophées et les records. Elle compte aujourd'hui parmi les meilleures marathoniennes au monde. Avec le naturel et l'incroyable énergie qui la caractérisent, elle raconte ce parcours hors du commun dont la force nous ébranle. Un destin singulier qui l'a conduite à croire encore plus fort à ses rêves et à chasser le temps, la moindre précieuse seconde, sur le bitume comme dans toutes les dimensions de son existence.

Tout ce que je voulais, c'était courir

  • On sait que le capitalisme au XXIe siècle est synonyme d'inégalités grandissantes entre les classes sociales.

     

    Ce que l'on sait moins, c'est que l'inégalité de richesse entre les hommes et les femmes augmente aussi, malgré des droits formellement égaux et la croyance selon laquelle, en accédant au marché du travail, les femmes auraient gagné leur autonomie. Pour comprendre pourquoi, il faut regarder ce qui se passe dans les familles, qui accumulent et transmettent le capital économique afin de consolider leur position sociale d'une génération à la suivante. Fruit de vingt ans de recherches, ce livre analyse comment la société de classes se reproduit grâce à l'appropriation masculine du capital. Les autrices enquêtent sur les calculs, les partages et les conflits qui ont lieu au moment des séparations conjugales et des héritages, avec le concours des professions du droit.

     

    Des mères isolées du mouvement des Gilets jaunes au divorce de Jeff Bezos et MacKenzie Scott, des transmissions de petites entreprises à l'héritage de Johnny Hallyday, les mécanismes de contrôle et de distribution du capital varient selon les classes sociales, mais aboutissent toujours à la dépossession des femmes.

bottom of page