LA NEWS DE WOMEN FIRST #173

La news de la semaine

Entrepreneuriat féminin : un baromètre 2025 porteur d’optimisme (et de chiffres parlants) ! ✨ 

Bonne nouvelle : la nouvelle édition du Baromètre sur l’entrepreneuriat des femmes en France, publiée par la Direction générale des Entreprises (DGE) et Bpifrance, dresse un état des lieux éclairant et inspirant de la place des femmes dans l’entrepreneuriat français.

Ce baromètre s’inscrit dans le cadre du plan interministériel « Toutes et tous égaux 2027 » et met cette année l’accent sur la contribution des entrepreneures aux grands enjeux de société.

Entrepreneures : créatrices de valeur, d’emplois et de stabilité 💡 

Les femmes représentent aujourd’hui une force entrepreneuriale majeure, même si des écarts persistent :

👉 26% des entreprises créées par des femmes avec moins de 1.000 € au départ génèrent moins de 15.000 € de chiffre d’affaires après 3 ans

👉 Mais elles se distinguent par leur résilience : 70% maintiennent leur activité stable sur trois ans (contre 60% pour les hommes)

👉 En matière d’emploi, 26% des entreprises fondées par des femmes ont déjà créé des postes (signe encourageant dans un contexte économique exigeant)

Reprise-transmission : un levier clé où les femmes montent en puissance ♻️ 

Les femmes représentent 36% des projets de reprise-transmission en France, une proportion stable depuis 10 ans.

Si elles rencontrent davantage de difficultés à financer leurs projets (53% contre 34% pour les hommes), leur intérêt croissant pour la reprise montre une approche stratégique et pérenne de l’entrepreneuriat : essentielle face au vieillissement des dirigeants d’entreprise.

Des entrepreneures en première ligne sur les grands défis 🌍 

Les femmes s’imposent sur les sujets les plus structurants pour l’avenir économique :

👉 41% mènent des actions écoresponsables (contre 33% des hommes)

👉 36% innovent dans leurs modèles d’affaires, un taux proche de celui des hommes (38%)

👉 Dans l’industrie, elles sont désormais aussi nombreuses que les hommes à créer leur entreprise

Autrement dit, l’entrepreneuriat féminin n’est pas un “à-côté”, c’est un moteur de transformation durable et d’innovation.

Égalité des chances : un cap qui progresse ⚖️ 

Les femmes représentent 28% de la chaîne entrepreneuriale française, qu’elles vivent à la campagne ou en ville.

Quelques signaux forts :

👉 60% des entreprises accompagnées par les accélérateurs Quartiers 2030 sont portées par des femmes

👉 30% des bénéficiaires du programme French Tech Tremplin sont des entrepreneures

👉 Et elles sont autant que les hommes à se former via les dispositifs Activ’Créa ou Pass Créa de Bpifrance

En bref 💬 

Les femmes entrepreneures sont plus que jamais actrices du changement, alliant performance économique, impact social et engagement environnemental.

Elles prouvent qu’on peut concilier croissance, durabilité et égalité des chances, trois leviers au cœur d’un entrepreneuriat résolument tourné vers l’avenir.

Le focus de la semaine

Webinar Women First Club : “Board Ready : quels profils recherchent les conseils d’administration aujourd’hui ?" 💼 

Comment se préparer à intégrer un conseil d’administration ?

Quelles compétences, expériences et postures sont aujourd’hui recherchées ?

Autant de questions au cœur de ce webinar, animé par Besma Boumaza, Group General Counsel & Secrétaire du Conseil d’administration d’Accor.

Un échange exclusif avec une dirigeante d’exception 🎯 

Pendant 1h (30 min d’intervention + 30 min de Q/R), Besma Boumaza a partagé, avec transparence et générosité, son expérience et sa vision du rôle d’administratrice.

👉 Quelles qualités distinguent les profils “board ready” ?

👉 Comment construire une trajectoire de carrière compatible avec un mandat ?

👉 Et surtout, comment oser se positionner pour ces rôles stratégiques encore trop souvent réservés à une minorité ?

Des conseils concrets, des retours d’expérience inspirants et une bonne dose de motivation, une véritable masterclass sur la gouvernance au féminin !

Le parcours de Besma Boumaza 👩‍💼 

Diplômée de Paris II Panthéon-Assas et de Tulane Law School (États-Unis), Besma a débuté sa carrière d’avocate chez Weil, Gotshal & Manges avant de rejoindre le Ministère de la Justice, puis Société Générale.

Entrée chez Accor en 2012, elle y a gravi tous les échelons jusqu’à devenir Directrice Juridique & Compliance Groupe et Secrétaire du Conseil d’administration en 2019.

Depuis janvier 2023, elle siège au Comité de direction du Groupe Accor et pilote plus de 140 collaborateurs.

Elle est également administratrice indépendante de Dassault Aviation, Vice-présidente de l’AFJE, et membre du Club du 21e siècle.

Une carrière exemplaire qui illustre parfaitement le leadership au féminin, ancré dans la compétence, l’éthique et la vision stratégique.

Devenir “Board Ready”, c’est possible ! 🚀 

Ce webinar a permis de rappeler une conviction forte : la parité dans les conseils d’administration ne se décrète pas, elle se prépare.

Les femmes leaders doivent être identifiées, accompagnées, formées et surtout, encouragées à franchir le pas.

Envie de participer à ce type d’échanges exclusifs ? 

Et si vous rejoigniez les 300 membres du Women First Club ? ✨ 

Vous souhaitez :

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Le thème de la semaine

Égalité femmes-hommes en entreprise : cap sur de nouveaux défis ! 💼 

L’égalité progresse… mais le sommet est encore loin !

Le nouvel ouvrage collectif « L’égalité femmes-hommes en entreprise » signé par des professeurs et alumni de Neoma Business School, dresse un état des lieux stimulant et sans détour sur les avancées et les freins de la parité au travail.

Des progrès réels, mais encore trop lents 🚀 

Depuis vingt ans, la réglementation et les politiques RH ont ouvert la voie :

👉 Plus de femmes dans les conseils d’administration

👉 Davantage de réseaux féminins internes

👉 Et un essor du mentorat dans les grandes entreprises

Mais les obstacles persistent : stéréotypes de genre, sexisme ordinaire, réseaux masculins fermés ou encore difficultés à concilier vie pro et perso.

Autant de freins qui continuent de limiter l’accès des femmes aux postes de direction ou de pouvoir.

L’actionnariat féminin, un levier clé encore sous-exploité 💰 

Le livre pointe un enjeu souvent oublié : la place des femmes dans le capital des entreprises.

➡️ Si les femmes créent 30 à 35% des entreprises innovantes, elles ne détiennent que 15% du capital de ces sociétés

➡️ Et dans les grandes start-up, leur part tombe à 9%

Autrement dit, le plafond de verre financier reste bien réel.

Favoriser l’accès des femmes à l’investissement et à la gouvernance économique devient donc un pilier stratégique de la parité.

L’intelligence artificielle : amie ou ennemie ? 🤖 

L’IA bouleverse les process RH… mais pas toujours pour le meilleur.

Les systèmes d’intelligence artificielle utilisés dans le recrutement s’appuient souvent sur des données biaisées : elles reproduisent des discriminations passées et risquent de perpétuer les inégalités.

L’enjeu ?

Former, encadrer et réguler ces outils pour garantir une IA vraiment inclusive.

La solidarité féminine, moteur de changement 💪 

Le collectif souligne aussi l’importance de l’union entre femmes.

Pour faire évoluer durablement les mentalités, il faut dépasser les divergences d’approche : s’intégrer dans le système ? Ou le transformer ?

Quelles que soient les stratégies, la clé réside dans une sororité active et collective, capable de créer un mouvement d’ensemble dans les entreprises.

Post LinkedIn of the week "Women First"

[ ROLE MODELE ] : ce 24 octobre, nous avons rendu hommage à Rosa Parks, décédée il y a 20 ans en 2005, à l’âge de 92 ans. 🕊️

Women First a consacré un post LinkedIn à ce sujet !

Rosa Parks, le courage tranquille d'une femme debout

Rosa Louise McCauley naquit le 4 février 1913 à Tuskegee, en Alabama.

Elle vit le jour au sein d'une famille modeste, mais ses parents, James et Leona McCauley, ne manquèrent jamais de la soutenir dans sa quête d'instruction.

Malgré la ségrégation raciale et les difficultés pécuniaires auxquelles elle fit face, Rosa Parks parvint à obtenir son baccalauréat à l'Alabama State Teachers College en 1929, une réalisation remarquable pour une jeune femme noire à cette époque.

En 1932, Rosa Parks épousa Raymond Parks, un fervent militant des droits civiques qui l'encouragea à s'engager davantage dans le mouvement.

C'est en 1943 qu'elle prit la décision de rejoindre les rangs de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP), où elle exerça la fonction de secrétaire de chapitre et contribua activement à la recherche sur les actes de violence raciale et les actes discriminatoires.

Un geste qui changea l'Histoire

Le 1er décembre 1955, Rosa Parks prit place à bord d'un bus de Montgomery après une journée de travail en tant que couturière.

Conformément aux lois de ségrégation en vigueur à l'époque, elle s'assit dans la section réservée aux passagers noirs.

Cependant, lorsque le véhicule fut envahi par des passagers blancs, le chauffeur ordonna à Rosa, ainsi qu'à trois autres passagers de couleur, de céder leurs sièges.

Les trois autres obtempérèrent, tandis que Rosa Parks refuse catégoriquement.

Cet acte de désobéissance civile déboucha sur son arrestation, marquant ainsi le début du boycott des bus de Montgomery.

Ce boycott, sous la houlette du révérend Martin Luther King Jr., s'étendit sur une période de 381 jours et remporta un succès éclatant.

En novembre 1956, la Cour suprême des États-Unis finit par déclarer inconstitutionnelle la ségrégation dans les autobus de Montgomery.

Après le boycott des bus de Montgomery, Rosa Parks demeura active au sein du mouvement des droits civils.

Elle prit ses quartiers à Detroit, dans le Michigan, en compagnie de son mari, et œuvra pour le représentant John Conyers, un membre du Congrès militant ardemment pour les droits civils.

Elle participa également à la création de l'Institut Rosa et Raymond Parks pour l'Éducation et la Lutte contre le Préjugé et le Racisme, une institution visant à instruire les jeunes générations sur l'histoire et les leçons tirées du combat pour les droits civils.

Au fil de sa vie, Rosa Parks reçut maintes distinctions, dont la Médaille présidentielle de la liberté et la Médaille d'or du Congrès.

Elle devint un symbole de la lutte pour l'égalité raciale et la non-violence.

Son décès fut suivi de funérailles nationales, témoignant ainsi de l'importance de son legs pour les droits civils aux États-Unis.

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