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LA NEWS DE WOMEN FIRST #181


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Le thème de la semaine

Budget 2026 : un pas en avant pour les fonctionnaires enceintes… encore perfectible 🏛️ 


Dans le cadre de l’examen du budget 2026, le Sénat a voté un amendement du gouvernement visant à mieux protéger les fonctionnaires enceintes face à la baisse récente de l’indemnisation des arrêts maladie.


Une avancée saluée… mais jugée insuffisante par les syndicats.

 


Ce qui change concrètement 🤰 


Depuis début 2025, les agents publics en arrêt maladie ne sont plus indemnisés qu’à 90%, contre 100% auparavant : une réforme qui a eu des effets particulièrement sensibles pour les femmes enceintes.


L’amendement adopté prévoit désormais :

- Une semaine supplémentaire de congé pathologique prénatal, passant de 2 à 3 semaines, indemnisées à 100%

- Applicable dès la déclaration de grossesse jusqu’au début du congé maternité

- Coût estimé : 4 millions d’euros par an


Objectif affiché par le gouvernement :


Éviter une perte de revenus pendant une période où les arrêts sont souvent médicalement nécessaires.


 

Pourquoi cette mesure ? 📊 


Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

👉​Les fonctionnaires enceintes connaissent en moyenne 7 jours d’arrêt supplémentaires en plus des 2 semaines actuelles de congé prénatal

👉​La baisse d’indemnisation les exposait à une fragilisation financière, reconnue par l’exécutif


Un dialogue nourri avec les syndicats a permis de faire émerger cette mesure, saluée comme un premier correctif.

 


Des syndicats encore insatisfaits ✊ 


Malgré cette avancée, les organisations syndicales restent mobilisées :

- La CFDT, la FSU et Solidaires dénonçaient dès juin une mesure jugée « inégalitaire et discriminatoire »

- Elles rappellent que de nombreuses grossesses nécessitent des arrêts bien plus longs


Leur revendication reste inchangée :

👉 le retrait total de la baisse d’indemnisation, pour les femmes enceintes comme pour l’ensemble des agents publics

 


Et maintenant ? 🧭 


La mesure doit encore être définitivement approuvée par le Parlement.


En attendant, elle marque une reconnaissance politique d’un enjeu clé : la protection des femmes enceintes au travail, sans pénalisation financière.

➡️ Un pas dans la bonne direction, mais un chantier encore ouvert.

 

La news de la semaine

OM & gouvernance du foot : Shéhérazade Semsar-de Boisséson sort de l’ombre ⚽ 


Elle fait désormais partie des figures qui comptent dans les coulisses du football français.


À 56 ans, Shéhérazade Semsar-de Boisséson s’impose progressivement comme une voix influente, à la croisée de l’Olympique de Marseille, des instances et des débats sur la gouvernance du sport pro.

 


Une apparition remarquée… 🎥 


Le 12 novembre, lors du collège de Ligue 1, elle intervient en visioconférence depuis les États-Unis, aux côtés de Pablo Longoria.


Pendant dix minutes, le ton est direct, structuré, sans détour.

👉 Pas de présentation formelle

👉 Des questions précises sur la réforme de la gouvernance

👉 Des interpellations claires sur la proposition de loi sur le sport professionnel (PPL)


Résultat :

Une assistance surprise… mais attentive.

 


Une montée en puissance rapide 📈 


- Membre du conseil de surveillance de l’OM depuis 2022

- Vice-présidente depuis 2024, à la suite du départ à la retraite de Barry Cohen

- De plus en plus impliquée sur les sujets institutionnels et législatifs

- Porte haut la vision du propriétaire du club, Frank McCourt


Son style tranche : travail en profondeur, appui juridique solide, action en dehors des circuits électoraux classiques.

 


Un profil qui ne laisse pas indifférent 🧭 


Son engagement suscite débats et interrogations dans le monde du foot :

👉 Certains dirigeants saluent une voix nouvelle, structurée et engagée

👉 D’autres s’interrogent sur une méthode jugée trop indépendante, hors du cadre traditionnel de représentation


Début novembre, deux mails envoyés à des responsables clés du football français pour dénoncer son absence à une réunion sur la PPL ont marqué les esprits… et alimenté les discussions.

 


Un parcours personnel fort 🌍 


Fille d’une famille ayant quitté l’Iran après la révolution de 1979, Shéhérazade Semsar-de Boisséson a connu une jeunesse marquée par l’exil et l’adaptation, une trajectoire qui éclaire sans doute sa détermination et son sens du combat.


Le focus de la semaine

12ème soirée 2025 du Women First Club ✨


Le Women First Club a vécu une soirée forte, à la fois galvanisante et très humaine, aux côtés de Félicité Herzog.


Entrepreneure, dirigeante culturelle et administratrice engagée, elle incarne des trajectoires multiples et assumées :

CEO de Devina AI, présidente de la librairie L’Écume des Pages, écrivaine, administratrice chez Gaumont et aux Amis du Musée d’Art Moderne.


Avec beaucoup de sincérité, elle a partagé sa vision du leadership, du changement et de la liberté de construire son propre parcours.

 


Messages clés à retenir 💡 


👉 Le leadership se vit dans la confiance, le courage et l’action

👉 Oser vaut toujours mieux que renoncer : rien n’émerge sans initiative

👉 La remise en question est une compétence essentielle dans un monde en mutation

👉 Les parcours non linéaires sont une richesse, jamais une faiblesse

👉 Chaque transition peut devenir un levier, à condition d’y croire et de bien s’entourer

 


L’esprit Women First, en action 🤍 


Une soirée placée sous le signe de la transmission, de la sororité et de la force du collectif, au cœur de l’ADN du Women First Club.


Un immense merci à Capstan Avocats, à Nelly Morice et à ses équipes pour leur accueil remarquable, dans un lieu à l’image de la rencontre : ambitieux, ouvert et tourné vers l’avenir.


Un atelier "matching affinitaire" permettant à chaque membre de se voir proposer 5 mises en relation via notre algorithme proposant un scoring pour chaque personne !

✨ Des échanges qui résonnent

✨ Des parcours qui inspirent

✨ Un réseau qui élève


 

Et si vous rejoigniez les 312 membres du Women First Club ? ✨


Vous souhaitez :

🤝 Échanger avec des femmes dirigeantes inspirantes

🌐 Accéder à du contenu exclusif

📅 Participer à des événements premium

💫 Travailler votre personal branding pour franchir une nouvelle étape de carrière ?

 

Le Women First Club est fait pour vous !


Prenez du temps pour vous, élargissez votre réseau et connectez-vous à celles qui font bouger les lignes.


Post LinkedIn of the week "Women First"

 

Il y a 53 ans, la loi du 22 décembre 1972 posait le principe d'égalité de rémunération entre femmes et hommes “pour un même travail ou un travail de valeur égale”. ⬇️


 

Un pas décisif dans l'égalité de rémunération entre femmes et hommes ?

 

53 ans après cette évolution, les écarts de rémunération persistent : 

👉 24% : écart salarial entre les femmes et les hommes

👉 14% : écart salarial en salaire net en équivalent temps plein

👉 4% : écart salarial à poste comparable et temps de travail égal

 


Que dit la loi aujourd'hui ?


Tout employeur est tenu d'assurer, pour un même travail ou un travail de valeur égale, l'égalité de rémunération entre les femmes et les hommes : ce principe interdit toute discrimination de salaire fondée sur le sexe.

 


Qui est concerné par le principe d'égalité de rémunération entre les hommes et les femmes ? 


Tous les employeurs du public ou du privé et tous les salariés sont concernés, qu'ils relèvent ou non du Code du travail.

 


Qu'est-ce qu'un travail de valeur égale ?


C’est un travail qui exige des salariés un ensemble comparable de connaissances professionnelles ou de capacités.


Les connaissances peuvent être validées par un titre, un diplôme ou une pratique professionnelle.


Les capacités peuvent découler de l’expérience acquise, des responsabilités ou de la charge physique ou nerveuse liées au poste de travail.


 

Qu'entend-on par rémunération ? 💶


La rémunération ne se limite pas au salaire de base. Elle englobe :

👉 Les primes, bonus, gratifications, avantages en nature

👉 Les avantages liés à des conventions collectives, accords d'entreprise ou décisions internes


𝑈𝑛𝑒 𝑟𝑒̀𝑔𝑙𝑒 𝑑’𝑜𝑟 : 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑒̂𝑚𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑠 !


Les bases de calcul, critères de classification et opportunités de promotion doivent être identiques pour les femmes et les hommes.


Si ces principes sont bafoués, l'inspecteur du travail a le droit d’intervenir et des sanctions peuvent s'appliquer.

 


Quelles sanctions en cas de discrimination ? ⚖️


1️⃣ Sanctions civiles :

Tout contrat ou accord ne respectant pas le principe d’égalité est nul de plein droit.

Le salarié concerné peut saisir le conseil de prud’hommes pour obtenir réparation.


2️⃣ Sanctions pénales :

Jusqu’à 1 an d’emprisonnement et/ou une amende de 3750€.

Une amende de 1500€ par salarié concerné, doublée en cas de récidive.


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