L'actualité de la semaine
Un pacte pour plus de parité. C’est ce qu’ont signé 69 startups françaises de la French Tech 120, dont 15 licornes, à l’occasion d’ateliers de réflexion menés par la mission French Tech. Leur mission : rendre l’écosystème plus paritaire
Quels sont les engagements pris par les signataires ?
👉 Instaurer un quota de 20 % de femmes au sein des conseils d'administration (CA) des start-up d'ici à trois ans, puis 40 % en 2028.
👉 Former l'ensemble des managers sur les enjeux de la diversité et la lutte contre les discriminations et le harcèlement d'ici la fin de l'année.
👉 Réaliser des fiches de postes plus inclusives et constituer une équipe paritaire de porte-parole.
👉 Mettre en place un accompagnement spécifique pour chaque salarié au retour de son congé parental.
Un éventail de mesures nécessaires car la French Tech reste un milieu très masculin et le plafond de verre y est plus résistant que jamais : aucune femme à la tête d’une startup up du Next 40, seulement 14 femmes cofondatrices dans le FT120… Ce pacte suffira-t-il donc à atténuer l’ambiance “boys’ club” de la Tech ? On croise les doigts. 🤞
Chez Women First, nous accompagnons d’ailleurs toutes les entreprises des secteurs public et privé ayant des enjeux de féminisation de leurs effectifs. Ensemble, nous les aidons à attirer et développer les talents féminins, pour parvenir à l'égalité. Envie d’en savoir plus ? Prenez rendez-vous avec l’un de nos coachs sans plus attendre.
La Superwoman de la semaine
En 2019 puis en 2021, le magazine Forbes la classe parmi les 40 françaises les plus influentes de l’année. Une récompense amplement méritée pour Aurélie Jean, cette docteure en sciences spécialisée dans la détection préclinique du cancer du sein.
Et pour cause, cette scientifique numéricienne de bientôt 40 ans a enchaîné un parcours académique et professionnel hors du commun :
👉 Une éducation supérieure à l’École Normale Supérieure Paris-Saclay de 2002 à 2005.
👉 Un doctorat en Sciences et Génie des Matériaux de l’École Nationale Supérieure des Mines de Paris en 2006-2009.
👉 Puis elle s’envole aux États-Unis pour réaliser sa recherche postdoctorale à l’Université d’État de Pennsylvanie et au MIT.
👉 En 2018, elle fonde sa propre entreprise à New-York, In Silico Veritas, qui propose du conseil en stratégie analytique et algorithmique, du développement entrepreneurial, de la recherche, et de l’enseignement.
En plus de cette carrière exceptionnelle, Aurélie Jean milite pour la féminisation du secteur numérique et dénonce un cruel “manque de diversité critique dans les milieux des STEM et de la Tech”. Pour rappel, seulement 20% des thèses de physique ont été soutenues par des femmes en 2017 aux États-Unis, selon un rapport de l’Institut Américain de Physique (AIP).
Un “problème de projection” aux yeux de la scientifique numéricienne, “car on ne peut pas imaginer devenir ce qu’on ne voit pas”. Pour y remédier, Aurélie Jean compte bien se poser en rôle modèle, afin d’inspirer toutes les jeunes filles qui souhaitent faire carrière dans le numérique. Go girl ! 👏
Le coup de coeur de l’équipe
La dessinatrice Emma Clit revient enfin avec une nouvelle série de bande-dessinée en ligne sur la charge mentale, intitulée Ça se met où ?
Et cette fois-ci, elle va encore plus loin dans son analyse du phénomène pour en décrypter les rouages avec finesse. 🔍
À travers l’histoire de Jean-Martin et Clarisse, un couple qui semble peiner à se répartir les tâches ménagères à la maison, la dessinatrice dissèque les stratégies souvent inconscientes des hommes pour échapper aux corvées de ménage. Pratique pour ces messieurs, n’est-ce pas ? 🤷♂️
Emma Clit met également en avant les différentes manières dont les femmes et les hommes répondent aux tâches ménagères : pour les premières, il s’agit d’actions préventives, tandis que les seconds les considèrent plutôt curatives. En d’autres termes, les femmes préfèrent ranger avant que la maison ne devienne un capharnaüm, alors que leurs compagnons attendent de ne plus avoir le choix. Ce qui, évidemment, renforce la charge mentale féminine !
Grâce à des situations bien connues de toutes, la dessinatrice parvient ainsi à illustrer un phénomène encore très actuel dans les couples hétérosexuels, puisque, selon un sondage publié le 7 avril 2022 et réalisé par l'Ifop, plus de la moitié des Françaises (57%) estiment en faire plus à la maison que leurs partenaires.
À lire entièrement sur le compte Instagram d’Emma Clit ici 👈
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