L'actualité de la semaine
329 ans après sa condamnation, la dernière sorcière de Salem est enfin disculpée ! 🧙♀️ Le 28 juillet dernier, Elizabeth Johnson Jr. a été innocentée grâce à une professeure américaine et sa classe de collégiens. Elle avait été condamnée à mort en 1693, après avoir été reconnue coupable de sorcellerie lors d'un procès qui l'accusait, avec 20 autres membres de sa famille. Et si elle avait été épargnée en obtenant un sursis, son casier, en revanche, n’avait jamais été vidé. C’est désormais chose faite grâce à Carrie LaPierre, une professeure des écoles, et ses élèves. Ensemble, ils ont réussi à blanchir le nom de cette femme dont la réputation fuit ruinée tout au long de sa vie. Pour rappel, l’affaire des sorcières de Salem a fait toute une série de victimes à partir de la fin du 17ème siècle. Une liste macabre qui n’a pas cessé de s’agrandir partout en Europe, et qui aurait fait entre 50 000 et 100 000 victimes, dont 80 % de femmes. Aujourd’hui encore, les accusations de sorcellerie sont monnaie courante dans certains pays du monde, et justifient l’exclusion et la violence envers les femmes. Ce phénomène met en lumière une société à deux vitesses, où les femmes sont rejetées lorsqu’elles ne se conforment pas aux normes. C'est d'ailleurs le propos de Mona Chollet dans son ouvrage Sorcières - La puissance invaincue des femmes, à lire absolument pour comprendre en quoi cette figure sortie tout droit de notre imaginaire porte une symbolique puissante. 📚
La Superwoman de la semaine
Son ambition : pousser les femmes à prendre leur instrument et monter sur scène. Bassiste du groupe de punk rock français Pogo Car Crash Control, Lola Frichet déplore le manque de femmes dans le monde de la musique, notamment dans le rock et le métal, que ce soit sur scène ou bien en backstage. 🎸 Pour y remédier, elle a lancé le More Women on Stage Festival, un événement qui met à l’honneur les talents féminins existants qui peuplent la scène actuelle et leur donne davantage de visibilité. Au programme : 👉 Des concerts, bien entendu, avec la présence de She Wolf, MADAM, Sun ou encore Grandma’s Ashes pour la première édition. 👉 Des tables rondes pour parler des différents métiers allant de la technicienne son à l'attachée presse. 👉 Des masterclass musicales encadrées par des musiciennes aguerries. Une belle manière d’encourager les femmes artistes et à les inviter à se frayer une place dans un milieu encore régi par les hommes. C’est d’ailleurs lors d’un festival où Lola Frichet était la seule femme programmée que l’idée surgit. Face au manque de diversité sur scène, la bassiste de 25 ans inscrit le slogan "More Women on Stage” au gaffer au dos de sa basse. Très vite, la phrase devient un leitmotiv repris par les musiciennes de tous les horizons et mène à la création du festival. Alors, qui a dit que les femmes n’étaient pas rock’n’roll ? 🤘 Chez Women First, nous admirons ces exemples de parcours inspirants et nous accompagnons toutes les femmes qui, elles aussi, veulent concrétiser leurs ambitions et viser plus haut. Pour cela, nous avons construit un programme de développement unique. WOMEN FIRST "READY NOW" Nous préparons les talents féminins en vue de leurs futures évolutions professionnelles. 🙋🏽♀️ C'est un programme en 10 ateliers individuels. 👉🏼 Il est composé d'executive coaching, mentoring, personal branding, influence, et networking.
Le coup de cœur de l'équipe
En Suède, les archéologues ont fait une découverte pour le moins révolutionnaire. 🔍 L’une des tombes les plus iconiques d’un chef de guerre viking est en fait… celle d’une femme ! Découverte en 1878 sur le site de Birka, au sud-est du pays, les archéologues avaient analysé la sépulture comme étant celle d’un homme viking. Et si tout semblait concorder parfaitement avec cette thèse, une récente étude publiée dans l'American Journal of Physical Anthropology a créé une véritable onde de choc dans le cercle des historiens spécialisés dans la période et la culture vikings. Car de nouvelles analyses ADN, réalisées par l’archéologue Charlotte Hedenstierna-Jonson, ont démontré qu’il s’agissait d’un squelette féminin. 🦴 Une étude des os menée en 2014 avait déjà soulevé cette hypothèse en révélant que le bassin était bel et bien celui d’une cheffe viking. Mais les archéologues l’avait réfuté, ne pouvant envisager qu’une femme puisse occuper une telle position de pouvoir. Cette révélation invite ainsi les spécialistes à reconsidérer leur interprétation de l’Histoire, les incitant à interroger leurs propres biais, et à rééxaminer la place et le rôle de la femme au fil des siècles. Après la cheffe viking et la Dame du Cavillon, que va-t-on ensuite découvrir ?
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