L'actualité de la semaine
Le congé menstruel est un sujet qui suscite encore bien des débats !
Dans cette démarche visant à lever les tabous, il est crucial que les entreprises veillent à ne pas empiéter sur la vie privée des salariées. Un équilibre entre vie pro et perso qui s’avère difficile à atteindre...🤔
Certaines initiatives concernant les congés menstruels ont déjà été adoptées en Europe, par exemple :
👉 L’Espagne 🇪🇸 avait adopté en février une loi accordant un « congé menstruel » pour les femmes souffrant de règles douloureuses. 👉 En avril dernier, le géant de la grande distribution Carrefour avait annoncé la mise en place des congés menstruels pour les employées souffrant d’endométriose. (12 jours par an) Des mesures qui ne passent pas inaperçu et de la même manière, certaines sociétés commencent timidement à se saisir du congé menstruel.
Pourtant, en dépit des bonnes intentions dans ce genre de mesures, la crainte d’une nouvelle stigmatisation des femmes s’installe. 🙅♀️
Une question se pose : étant déjà régulièrement pénalisées lors des processus de recrutement en raison de leurs projets de maternité, les entreprises risquent-elles d'être encore plus réticentes à embaucher des femmes si elles peuvent, une fois recrutées, demander des jours de congé supplémentaires ?
Un risque d’intrusion managériale s’ajoute à cela : ces situations relèvent de l’intime et il est normal que certaines femmes ne souhaitent pas aborder ce sujet devant leurs supérieurs hiérarchiques.
👉 Pour 55% des Français, parler des menstruations en public serait « inapproprié ». 📊 Cette statistique met en évidence l'ampleur des tabous et des stigmates qui entourent encore le sujet.
D'autant plus que la culture managériale française dissocie traditionnellement tout ce qui relève de la vie privée et de la vie professionnelle.
Il n’existe pas de solution miracle : il est essentiel pour les managers de créer un environnement propice au dialogue, savoir être à l’écoute sans être intrusifs. Une affaire à suivre…
La Superwoman de la semaine
Il n’y a pas d’âge pour être notre superwoman ! Lisa Billard, 13 ans, a été recrutée par l’écurie Alpine et ne manque pas d’ambition : elle rêve de devenir pilote de F1. 🏎
La jeune fille a intégré depuis mi-février, le programme Rac(H)er qui a pour but de promouvoir l’inclusion et la diversité des équipes.
En effet, la F1 est connue pour être un milieu très masculin.
👉 En 72 ans de Formule 1, seules 6 des 885 pilotes ont été des femmes.
Avec ce programme, Alpine a un objectif clair : d’ici 5 ans, 30 % des effectifs devront être composés de femmes (contre 12% en 2022).
Petit prodige du volant, Lisa se classe 3e de la coupe de France Minimes en 2019 et 5e du Championnat d’Europe en Italie l’année suivante. Des performances de haut niveau qui lui ont ouvert les portes du programme de la célèbre écurie. 🏁
Membre de l’Équipe de France FFSA Espoir Karting, elle a récemment atteint la 4e position lors de la première épreuve du Trophée Académie FIA Karting en République tchèque. 💪
Déjà considérée comme sportive de haut niveau, Lisa doit aujourd'hui concilier sa vie de collégienne et de pilote !
Avec comme ambition de devenir pilote professionnelle, elle compte suivre le parcours de ses modèles Esteban Ocon et Pierre Gasly, formés sur le circuit d’Anneville-Ambourville, comme la jeune fille.
À seulement 13 ans, Lisa Billard incarne déjà l’avenir de la France en sport automobile et compte bien se faire une place dans ce domaine trop peu féminisé ! 🙋♀️
Le coup de cœur de l'équipe
Saviez-vous qu’en France, 80% des femmes indiquent consacrer au moins une heure par jour à la cuisine ou au ménage contre seulement 36% des hommes ?
Un fléau que l’Espagne décide de contrer en proposant…une application mobile ! 📲
Le pays est déjà bien connu pour être en avance sur ses voisins européens en termes d’égalité hommes-femmes.
👉 En 2021, L’Espagne avait déjà annoncé l’allongement du congé paternité de quinze jours à seize semaines. 🗓
Cette initiative d'application, annoncée lors d’une réunion à Genève (Suisse) du Comité des Nations unies contre la discrimination à l’égard des femmes, part du constat selon lequel le partage des tâches est disproportionné.
Dans le but de réduire la charge mentale des femmes, l’application s’inspire du concept de l’application Tricount. L’idée ? Permettre à chaque personne de rentrer le temps consacré aux tâches ménagères et donc mieux les partager. ⏱
Faire la vaisselle, s’occuper des courses, planifier le repas ou encore cuisinier sont des exemples de pratiques qui doivent être intégrées à l’application. 🧹
L’application s’adresse à toutes les personnes qui vivent sous le même toit : familles, colocataires…
Celle-ci sera lancée à la rentrée. Sera-t-elle réellement efficace face à cette problématique ?
En tout cas dans l’initiative, l’Espagne semble être un exemple à suivre. 💭
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