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LA NEWS DE WOMEN FIRST #75



L'actualité de la semaine


Le sexisme modifierait le cerveau des femmes ! Voilà la conclusion d’une étude parue dans la revue PNAS en mai 2023. 📕🔎

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de l’étude ont scruté 7 876 examens IRM réalisés dans 29 pays sur 4 078 femmes 🚺 et 3 798 hommes 🚹 âgés de 18 à 40 ans.

Être une femme dans un pays inégalitaire comme l’Inde 🇮🇳, la Turquie 🇹🇷 ou le Brésil 🇧🇷, changerait la structure du cerveau et la rendrait différente de celle des hommes. 🧠

Dans ces pays, l’hémisphère droit du cerveau est plus mince chez les femmes que chez les hommes, phénomène qui n’existe pas dans les pays égalitaires comme la Finlande 🇫🇮 ou la Suède 🇸🇪.

Ceci pourrait s’expliquer par :

👉 La manque de stimulation. Avec un accès à l’éducation et à l’emploi plus restreint, le cerveau est privé de nouvelles stimulations et se développe moins. Par exemple en Inde, les femmes effectuent près de dix fois plus de tâches ménagères non rémunérées que les hommes, (selon un rapport du cabinet de conseil McKinsey). Résultat : elles demeurent bien souvent exclues des emplois rémunérés et potentiellement plus stimulants.

👉 L’anxiété. L’adversité, la violence physique, sexuelle, ou le fait d’être délaissée sont des traumatismes qui laissent des séquelles visibles sur le cerveau.

Concrètement, cela implique que les femmes ont plus de chances de faire des dépressions car la zone qui rétrécie est en fait celle que l’on utilise pour contrôler ses émotions.

L’étude met donc en évidence le rôle de l’environnement dans les différences cérébrales entre les femmes et les hommes !

L’un des objectifs suivants serait de déterminer à quel moment de la vie ces différences cérébrales commenceraient à se voir dans les pays les plus inégalitaires. 🤔

En d’autres termes, si les effets de ces inégalités se manifestent dès le plus jeune âge, les chercheurs espèrent ainsi contribuer à promouvoir une politique d'égalité des genres basée sur les avancées en neurosciences. 🧠



La Superwoman de la semaine

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Être une femme dans un univers masculin est toujours un challenge. Entre idées préconçues et préjugés, s'épanouir dans son métier peut être un chemin périlleux.


Anna, 27 ans, a su s’affirmer en passant d'architecte à... maçonne ! 🧱🙋‍♀️


Architecte, c’était son rêve. Issue d’une filière scientifique, Anna rentre dans un double cursus architecture-ingénierie après le bac. À ce moment, elle suit à la fois les cours d’école d’architecture et de prépa ingénieur. Deux années qu’elle vit très mal : Anna est stressée, fatiguée, à la limite du burn out.


Elle décide néanmoins de s’orienter vers un double cursus en patrimoine et urbanisme pour son master, un partenariat entre l'Ecole urbaine de Lyon, l'ENS et Sciences Po Lyon. 📚


Un choix qu’elle regrette après un stage en agence d’architecture urbanisme. Elle travaille alors sur une Zone d’Aménagement Concertée de Pantin depuis Montpellier, sans jamais voir les lieux. Une expérience frustrante, selon elle. Un manque de concret dans lequel elle a du mal à se projeter. 💭


Après l’obtention de son diplôme, Anna se lance alors dans une formation d’ouvrière professionnelle en restauration patrimoine et au bout de neuf mois elle obtient un titre équivalent CAP maçonnerie.


Elle appréhende les préjugés, et pourtant, elle trouve rapidement du travail !


Anna ne se voile pas la face : le métier de maçon est très masculin, et elle le sait. En tant que femme, elle sent qu’elle a moins le droit à l’erreur que ses collègues masculins. Elle affirme : « On peut être moins prises au sérieux. »


Lui vient alors l’idée de créer un réseau d’entraide de maçonne avec ses collègues. L’idée étant d’engager la discussion entre femmes dans le métier de maçon, afin de partager leur difficultés et tips sans jugement. ✅


Actuellement maçonne, Anna est épanouie dans ce qu'elle fait. Une reconversion qui lui a demandé beaucoup d'audace ! 💪


Chez Women First, nous soutenons justement toutes celles qui souhaitent se lancer dans des projets ambitieux, qu’ils soient à impact ou non. Notre but : accélérer la féminisation des organisations et développer les talents féminins pour percer enfin le plafond de verre.



Le coup de cœur de l'équipe

Saviez-vous que 56% des femmes sont stressées au quotidien, contre 44% des hommes ?


Le stress est une réaction naturelle de notre corps face aux défis et aux pressions de la vie quotidienne. Cependant, il semblerait que les femmes soient plus sujettes aux effets négatifs du stress. Malgré l’évolution des mentalités, les femmes sont plus souvent soumises à une charge mentale importante. 🙍‍♀️


Dans une récente étude publiée par Nature neuroscience, des scientifiques auraient identifié pourquoi les femmes y sont plus sensibles :


Les neurones impliqués dans la création d’états émotionnels négatifs et de stress sont plus réceptifs aux taux d’œstrogènes. 🧠


👉 Piqûre de rappel scientifique 👩‍🔬 : l’œstrogène est la principale hormone sexuelle féminine, sécrétées par l’ovaire. 🚺 Les hommes la sécrètent aussi, mais en quantité inférieure.


Ainsi, les cellules nerveuses et les neurones impliqués dans la création de ce fameux stress sont plus réceptifs à l’hormone féminine. Cause pour laquelle les femmes y sont sensibles ! 🧬


Il est cependant essentiel de souligner que chaque femme est unique et que les réponses au stress peuvent varier d'une personne à l'autre.


Et pour rappel, prendre soin de soi est primordial pour faire face aux stress, que ce soit par le biais de pratiques de relaxation ou l'adoption d'un mode de vie sain ! 🧘‍♀️


Prenez du temps pour vous ? Rejoignez le Women First Club !

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