Le sujet de la semaine
L'IA au service du leadership féminin 💼✨
En France, une étude d'IBM révèle un écart de confiance frappant : 46% des hommes se sentent prêts à utiliser l'IA, contre seulement 26% des femmes. Béatrice Kosowski, dirigeante d'IBM France, nous en a dit plus lors de VivaTech.
Formation gratuite et certifiante 🎓
IBM France lance une formation gratuite et certifiante de dix semaines sur l'IA, ouverte à tous les plus de 18 ans. Béatrice Kosowski insiste sur l'importance de cette initiative, avec pour objectif de former 2 millions de personnes à l'IA d'ici 2025, et 30 millions de personnes aux métiers technologiques d'ici 2030.
Confiance et représentation féminine 🚀
L'écart de confiance entre hommes et femmes dans la préparation à l'utilisation de l'IA est notable : en France, seules 26% des femmes se sentent prêtes, contre 46% des hommes. À l'échelle européenne, ces chiffres sont légèrement meilleurs avec 46% des femmes confiantes. Cependant, peu de femmes occupent des postes décisionnels dans l'IA, avec seulement 22% en France et 32% en Europe.
Une nécessité de mentorat et de reconversion 🌱
Les femmes doivent être rassurées et mentorées pour s'approprier les compétences en IA. La reconversion professionnelle est aussi clé pour attirer des talents féminins vers le numérique. IBM s'engage à démystifier la technologie dès la formation initiale, touchant filles, enseignants et parents.
Entreprise apprenante et leadership éthique 📚
Béatrice Kosowski souligne l'urgence de former des talents diversifiés en IA pour éviter les biais et les inégalités. La technologie doit servir la société en offrant des opportunités équitables à tous. Les dirigeants doivent être authentiques et sincères dans leurs actions, car cela se traduit directement par une meilleure attractivité et image employeur.
L'IA ne doit pas être un sujet à part, mais au cœur des stratégies d'entreprise. Une gouvernance éthique, une vigilance accrue et une diversité des profils sont essentiels pour éviter les problèmes liés aux biais dans les données et les algorithmes. 🌍
« La technologie est là pour servir la société et 'augmenter' les femmes et les hommes. Il faut s'en servir pour donner sa chance et des opportunités à chacun » 📢
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La news de la semaine
Cannes 2024 : les réalisatrices en quête de parité ✨
Le Festival de Cannes 2024 met en lumière une réalité persistante : les femmes réalisatrices sont encore trop peu représentées. D'après une étude publiée le vendredi 17 mai par le collectif féministe 50/50, la représentation féminine au Festival de Cannes a régressé par rapport à l'année dernière. 🎬
Des Chiffres Qui Interpellent 📊
Seulement 38% des films sélectionnés dans les festivals de cinéma mondiaux en 2023 ont été réalisés par des femmes. Dans les événements majeurs comme Cannes, la Berlinale ou la Mostra de Venise, les réalisatrices ne représentaient que 32% des films en compétition.
Et à Cannes, cette année, moins de 20% des réalisateurs en sélection officielle sont des femmes, contre 27% en 2023.
Sur les 22 films en compétition, seulement quatre femmes concourent pour la Palme d'or : Payal Kapadia, Andrea Arnold, Agathe Riedinger, et Coraline Fargeat. L'année dernière, elles étaient six.
Toutes sélections confondues, les films de réalisatrices représentent 29% cette année, en baisse par rapport aux 31% de l'an dernier. 📉
Toutefois, il y a des raisons d'espérer ! La Semaine de la critique à Cannes compte 42% de réalisatrices.
De plus, les femmes occupent 54% des postes de direction artistique, 56% des équipes de programmation, et 49% des conseils d'administration dans les festivals de cinéma. 💼
Le coup de cœur de l'équipe
"Ce n’est pas notre place de faire rire" : trois femmes révèlent les coulisses de l’humour 🎭
Rencontre avec trois femmes qui se battent pour leur place sur la scène humoristique. Tahnee, Marinette Lévy et Charlotte Vecchiet, trois professionnelles qui nous racontent leurs parcours et les défis qu'elles ont relevés.
Des débuts masculins 🧔
Tahnee, connue sous le nom de scène "Tahnee, l’autre", se souvient de ses débuts dans un milieu du stand-up très masculin. Elle partage : "Avant même que je parle, certains se disent que ça sera moins drôle, parce que je suis une fille."
Marinette Lévy, autrice et scénariste, a souvent dû prouver sa légitimité. "Sur un projet, j’étais la seule fille, et ils me prenaient pour leur secrétaire", explique-t-elle.
Charlotte Vecchiet, scénariste de "Derby Girl", utilise ses écrits pour aborder des thèmes sociaux et actuels, tout en se battant contre les préjugés du milieu.
Si toutes trois vivent aujourd’hui de leur passion, il leur aura fallu redoubler d’efforts, ou d’humour, pour y parvenir.
Un univers de thématiques complexes 🌐
Tahnee souligne une difficulté supplémentaire : aborder des sujets différents comme le féminisme ou les questions LGBT. "Dans certains Comedy Clubs, le public n’a pas envie d’entendre parler de ça", dit-elle. Cette spécialisation peut la mettre à l’écart de certaines opportunités.
Marinette et Tahnee n'ont pas toujours été dans ce milieu. Marinette a toujours voulu écrire, mais ne s'était jamais autorisée à le faire. Tahnee, ingénieure de formation, a finalement suivi sa passion. Charlotte, quant à elle, baigne dans ce domaine grâce à son père, mais a dû apprendre à s'affirmer. 🌟
Vers un futur plus égalitaire
Même si les programmateurs privilégient souvent les humoristes masculins, des efforts pour plus de parité voient le jour. "Depuis quelques années, des 'coups de gueule' ont été poussés pour que les plateaux soient plus paritaires", dit Tahnee. L'objectif reste le même : faire rire en abordant des sujets sociétaux, d’aujourd’hui et de demain.
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