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LA NEWS DE WOMEN FIRST #125



Les femmes de la semaine

Les maths au féminin, c’est possible et c’est passionnant ! 👩🏻‍🔬

Saviez-vous qu’en France, en Terminale, une fille sur deux abandonne les mathématiques, contre seulement un garçon sur quatre ?


Pourtant, leur niveau est équivalent, voire parfois supérieur à celui des garçons.

Alors, pourquoi cet éloignement des sciences ?


Quatre femmes brillantes nous partagent leurs idées pour encourager les filles à renouer avec les mathématiques. 💡


 

Sensibiliser les professeurs – Sylvie Benzoni, Mathématicienne et Directrice de l’Institut Henri-Poincaré

Le décrochage des filles en maths commence tôt, dès le CP !

Sylvie insiste sur l’importance de former les professeurs pour lutter contre les stéréotypes et encourager les filles. 👩


Des initiatives comme les clubs de maths à l’heure du déjeuner peuvent transformer l’apprentissage en jeu et créer de l’émulation.


Son conseil ? Rassurer les parents : les maths, ce n’est qu’une série de paliers à franchir, et chacun peut y arriver avec un peu d’aide.

 


Créer des espaces non-mixtes – Clémence Perronnet, Chercheuse en Sociologie

Clémence met le doigt sur une réalité troublante : en classe, les filles ne sont pas toujours traitées de la même façon que les garçons.


Elles subissent des remarques sexistes et leur réussite est souvent perçue comme le résultat d'un effort plutôt que d'une véritable brillance.


Une solution ? Instaurer des temps de travail en non-mixité pour que les filles puissent s’épanouir dans un environnement serein et solidaire. 🤝


 

Un accompagnement à la maison – Dominique Senequier, Présidente d'Ardian

Dominique Senequier est membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

Elle a intégré la première promotion de l'École polytechnique ouverte aux filles en 1972.

Dominique nous rappelle que les élèves ne passent que 15% de leur temps à l'école. Le rôle des parents est donc primordial.


Que ce soit en jouant aux maths ou en donnant un coup de pouce via des cours de soutien, l'accompagnement à la maison fait toute la différence.


Son conseil ? Profiter des vacances pour renforcer les acquis.

L’idée est simple : plus de confiance, c’est plus d’envie de réussir ! 🫶


 

Rendre les maths ludiques – Virginie Ehrlacher, Professeure et Chercheuse à l'École des Ponts ParisTech

Virginie Ehrlacher a gagné le prix Irène Joliot-Curie 2023 de la jeune femme scientifique.

Pour Virginie, l’apprentissage des maths doit être fun !


L’Éducation nationale propose déjà des initiatives comme le programme Chiche !, où des scientifiques expliquent concrètement l’impact des maths.


Mais selon elle, il faut aller encore plus loin, dès le primaire.


Son astuce ? Et pourquoi ne pas organiser des mini-projets et des défis en classe ? Les maths peuvent devenir un vrai terrain de jeu pour les filles (et les garçons) ! 👦👧


Le coup de cœur de l'équipe

Gérer la surstimulation au travail avec le sourire ! 😁

On le sait, que vous soyez en présentiel ou en télétravail, gérer la surstimulation au travail peut parfois être un vrai casse-tête.

D’ailleurs, vous n’êtes pas seuls : 82% des Américains l’ont déjà ressentie au moins une fois !

Et ce n’est pas tout, 80% des travailleurs du savoir dans le monde se sentent parfois surchargés et proches du burn-out. Pas top, non ? 🛑

 

La surstimulation, ou surcharge sensorielle, c’est quand notre cerveau se retrouve noyé sous une montagne d’informations, qu’elles soient extérieures (bruits, lumières, etc.) ou intérieures (pensées préoccupantes). 

Le résultat ? Difficulté à se concentrer, stress, irritabilité…

Les personnes atteintes d’autisme, de TDAH, d’anxiété ou de dépression, par exemple, sont encore plus sensibles à cette surcharge. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il existe des astuces pour reprendre le contrôle ! Voici quelques pistes pour garder la tête froide et le sourire au bureau ! 😄

 

1. Reconnaissez vos déclencheurs 🔍

Le premier pas, c’est de comprendre ce qui vous stresse. Maux de tête, respiration accélérée, irritabilité... Soyez attentifs à ces signaux.

Tenez un journal si besoin, et notez ce qui vous perturbe au quotidien : un collègue qui vous interrompt sans cesse ? Un supérieur un peu trop direct en réunion ? Une fois les déclencheurs identifiés, vous pourrez élaborer des stratégies pour les gérer.

 

2. Fixez des limites claires 🫸

Si vous avez tendance à dire "oui" à tout, il est peut-être temps de revoir vos priorités. Par exemple, si la famille est votre priorité, ne consultez vos mails qu’à des horaires fixes. 📧

Organisez votre emploi du temps et demandez à votre manager de vous aider à prioriser les tâches. N’oubliez pas de prendre vos congés ! Selon un rapport d’Expedia, seulement la moitié des Américains prennent l’intégralité de leurs vacances, alors que 65% se sentent plus épuisés que jamais.

 

3. Réduisez les distractions 🗣️

Entre les réunions, les e-mails et les discussions entre collègues, les distractions s’accumulent rapidement.

Saviez-vous que les réunions inutiles peuvent coûter aux entreprises jusqu’à 100 millions de dollars par an ? 💲

Un bon conseil : bloquez des créneaux sans réunion pour rester concentré et avancer sur des sujet de fond.

Pour les plus sensibles au bruit, des écouteurs à réduction de bruit peuvent faire des merveilles, notamment en open space. Et désactivez vos notifications ! 📵

 

4. Relaxation et pleine conscience au programme 🗓️

Dernière astuce : intégrez des pauses relaxation à votre journée.

Essayez la technique de respiration 4-7-8 : inspirez 4 secondes, retenez 7, expirez 8… Zen garanti ! 

Vous pouvez aussi pratiquer l’imagerie guidée : fermez les yeux, imaginez-vous sur une plage, respirez le bon air marin… et le tour est joué ! 🏖️


Le sujet de la semaine


La tragédie de la marathonienne Rebecca Cheptegei et le combat contre les violences conjugales au Kenya. 🇰🇪

 

C'est avec une grande tristesse que le monde de l'athlétisme pleure la disparition tragique de Rebecca Cheptegei, marathonienne ougandaise de 33 ans.


Moins d'un mois après sa participation aux Jeux olympiques de Paris, où elle avait terminé 44ᵉ, Rebecca a succombé à des blessures après une agression brutale de son ex-compagnon. Ce drame ravive un débat urgent au Kenya : celui des violences conjugales et des féminicides. 🫰

 


Un choc pour l'athlétisme

Le 1er septembre, alors qu'elle revenait de l'église avec ses deux filles, son ex-compagnon l’a attaquée, l’aspergeant d’essence avant de mettre le feu.

Brûlée à plus de 80%, Rebecca a lutté pendant quatre jours à l'hôpital d'Eldoret, mais elle est décédée le 5 septembre. Cette perte a secoué le Comité olympique ougandais, qui a fermement condamné la violence à l'encontre des femmes, un message partagé sur les réseaux sociaux par le président Donald Rukare.


 

Une violence récurrente 🛑

En 2023, 152 féminicides ont été enregistrés au Kenya, mais ce chiffre pourrait être sous-estimé en raison des nombreux cas non déclarés. Une étude du bureau national des statistiques kényan a révélé que plus de 11 millions de femmes au Kenya ont été victimes d’agressions sexuelles, dont 2,8 millions rien que l’année dernière.


 

Des précédents tragiques 🫶

Ce drame n'est malheureusement pas un cas isolé. Le Kenya, où les marathoniens et marathoniennes trouvent souvent refuge dans la course à pied pour échapper à la misère, est frappé par une vague de violences conjugales.


Rebecca Cheptegei rejoint une liste d’athlètes victimes de violences.


En 2021, la médaillée mondiale Agnes Tirop avait été poignardée par son compagnon à Iten, un centre d’entraînement renommé.


En avril 2022, Damaris Mutua, une athlète d’origine kényane, avait elle aussi été tuée par son compagnon.


Cette série noire a permis au pays de prendre conscience de l’ampleur des féminicides, notamment dans l'ouest du Kenya, où les mariages forcés et les conflits financiers exacerbent ces violences.

 


Un combat pour l’émancipation 🥊

Joan Chelimo, cofondatrice de l’organisation Tirop’s Angels, qui lutte contre les féminicides, se bat pour changer les mentalités.


Pour elle, l’indépendance financière est cruciale pour protéger les athlètes féminines des abus. Trop souvent, ces championnes sont victimes d’hommes qui profitent de leurs gains. Agnes Tirop, par exemple, avait été manipulée par son mari, ancien chauffeur de taxi, qui tentait de transférer ses biens à son nom.


Malgré ces tragédies, l'espoir reste. Des athlètes de renommée mondiale, comme Vivian Cheruiyot, championne olympique, n’hésitent plus à dénoncer publiquement ces abus. Elle-même a révélé en 2023 que son mari lui avait volé 1,5 million de dollars, accumulés en vingt ans de carrière.

 

La route vers le changement 🛣️

Rebecca Cheptegei nous laisse un héritage puissant, celui d'une athlète dévouée, une mère, et une victime de violences qui doit nous pousser à agir.


Le Kenya, et plus largement le monde, doivent redoubler d’efforts pour protéger les femmes. La lutte pour l’émancipation féminine dans le sport et ailleurs ne fait que commencer.



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