Le sujet de la semaine
"Un regard sur les femmes et le travail" avec l'exposition consacrée à Janine Niépce ! 🌟
Le nouveau partenariat Women First Club x Janine Niépce, regard sur les femmes et le travail.
Plongez dans l'histoire des femmes des années 50 à 90, abordant l'émancipation et les luttes féminines. 📸
Organisée en trois parties, cette exposition comptant 60 photos, retrace la vie des femmes à la maison, leurs combats pour l'indépendance et leur progression dans le monde du travail.
Pourquoi est-ce unique ? 💡
Janine Niépce est l'une des premières photographes à documenter le quotidien des femmes, en valorisant leur travail invisible à la maison et en immortalisant des moments clés de libération sociale, comme la légalisation de la contraception en 1967 et l’IVG en 1975.
Elle capte aussi l'audace vestimentaire de l'époque (mini-jupes, pantalons, cheveux courts !) et les parcours d'exception des pionnières dans des domaines jusqu’alors réservés aux hommes. En parallèle, Niépce nous présente les héroïnes du quotidien, telles que les enseignantes, sages-femmes, et infirmières, piliers de notre société.
Janine Niépce, une artiste au parcours inspirant 🌍
Enracinée dans la France d’après-guerre, elle s’est engagée dans la Résistance et a parcouru le monde en photoreporter, documentant une société en mutation.
De Paris aux campagnes, jusqu’au Japon et aux États-Unis, son œuvre témoigne de l’évolution d’un pays et des femmes qui le font avancer. Dès 1957, elle s'impose dans un domaine majoritairement masculin, ouvrant la voie aux générations de femmes photographes.
Infos pratiques 📅
👉 Dates : du 3 octobre 2024 au 5 janvier 2025
👉 Lieu : Hall Defrasse, Cité de l’Économie
👉 Horaires : Mardi à dimanche, 14h-18h (jusqu'à 19h le samedi)
👉 Billet : inclus dans l’entrée de l’exposition permanente
En partenariat avec la Banque de France et CAPZA, et soutenue par les médias BeauxArts, Kombini, Télérama, Le bonbon, Brief.eco, et L’œil, cette exposition est une occasion de célébrer les femmes d’hier et d’aujourd’hui.
Le coup de cœur de l'équipe
"Les Figures de l’Ombre" : film hommage à des héroïnes de l'ombre
Les Figures de l’Ombre (Hidden Figures en version originale) est un film captivant et inspirant qui raconte l’histoire de trois femmes afro-américaines au destin exceptionnel.
Dans l’Amérique des années 1960, marquée par la ségrégation raciale et un sexisme omniprésent, Katherine Johnson, Dorothy Vaughan, et Mary Jackson parviennent à surmonter des obstacles pour s’imposer dans un monde qui leur est initialement hostile : la NASA.
Ce film, sorti en 2016, permet notamment de découvrir le double combat de ces trois femmes : femme et afro-américaine à la NASA.
Figures de l’ombre… et chiffres cachés 🔢
Le titre original, Hidden Figures, contient un jeu de mots subtil qui se perd dans la traduction française. "Figures" désigne à la fois des personnes et des "chiffres".
Ce double sens rend hommage à ces "chiffres cachés" – les calculs minutieux de ces femmes – et à leur existence en tant que figures de l’ombre qui, bien que cruciales, sont longtemps restées invisibles.
Trois parcours exceptionnels 🫶
👉 Katherine Johnson, mathématicienne de génie, travaille à la NASA de 1953 à 1986. Spécialisée dans le calcul des trajectoires des vols spatiaux, elle joue un rôle clé dans la mission de John Glenn. Son nom sera plus tard attribué au centre de recherche informatique de la NASA en Virginie.
👉 Dorothy Vaughan, recrutée en 1943, dirige la première équipe de femmes afro-américaines de la NASA. Elle devient la première personne noire à superviser un service et adapte rapidement ses compétences au domaine naissant de l'informatique.
👉 Mary Jackson, arrivée en 1951, poursuit des études pour devenir la première femme noire ingénieure en aéronautique à la NASA. Limitée par le plafond de verre, elle rejoint les ressources humaines pour améliorer les opportunités des femmes au sein de l’agence.
Une lutte personnelle et collective 🥊
Dans ce film, chacune des trois femmes incarne une lutte individuelle contre les préjugés raciaux et de genre, mais aussi une avancée collective.
Comme le dit Dorothy Vaughan : « Chaque avancement est un avancement pour nous toutes. »
Ce parcours vers l’égalité est illustré par des scènes montrant des inégalités dans la vie quotidienne : les toilettes et les fontaines à eau séparées, la discrimination en milieu de travail, et même le parcours semé d’embûches pour suivre des cours du soir dans des établissements réservés aux blancs.
Machisme et préjugés ordinaires : la force d’affronter l’impossible ✖️
Le film montre aussi le machisme omniprésent : impossible pour une femme d’assister aux réunions du Pentagone, encore moins pour une femme noire.
Une scène marquante met en lumière ce double combat : lorsque Mary Jackson exprime son scepticisme sur le fait de devenir ingénieure, son mentor lui répond en lui rappelant que son potentiel ne devrait jamais être limité par son origine ou son sexe.
Derrière les héros de l’espace, des héros de l’ombre 👤
Alors que la NASA entre dans une course effrénée pour devancer l’URSS dans la conquête spatiale, ces femmes apportent une contribution indispensable aux succès de John Glenn et Alan Shepard.
Dans l’ombre des projecteurs, ce sont des centaines d’hommes et de femmes, comme Katherine, Dorothy et Mary, qui se mobilisent pour une cause plus grande qu’eux-mêmes.
La news de la semaine
Japon : un record de femmes députées, un pas vers l’espoir
L'élection d'octobre a marqué un tournant historique au Japon : 73 femmes députées siègent désormais à la Chambre des représentants !
Mais, au milieu des 465 sièges, elles ne représentent encore que 16% de l'assemblée.
Un chiffre modeste, certes, mais porteur d’espoir dans un pays qui progresse lentement sur la représentation féminine en politique.
Une voix pour les familles et les aidants 📢
Parmi elles, Saria Hino, 36 ans, mère de quatre enfants, a fait de sa mission le soutien des familles et des aidants.
Élue au centre du Japon, elle souhaite utiliser son expérience personnelle pour inspirer des politiques qui répondent aux besoins concrets des familles et des personnes âgées.
Avec le taux de natalité du Japon au plus bas, le Premier ministre Shigeru Ishiba qualifie la situation de "crise silencieuse", tout en promettant des mesures comme des horaires flexibles pour faciliter la conciliation entre vie pro et vie perso. Une nécessité, alors que les soignants et enseignants, pourtant essentiels, affrontent des conditions de travail précaires.
Défis et obstacles : entre remarques sexistes et manque de diversité 🔴
Si des figures de proue comme Seiko Noda et Seiko Hashimoto ont ouvert la voie, les femmes politiques doivent encore affronter des commentaires sexistes.
Exemple frappant : l’ancien vice-Premier ministre Taro Aso a récemment qualifié l'ex-ministre des Affaires étrangères Yoko Kamikawa, 71 ans, de "vieille qui n'est pas si belle" — un commentaire inconcevable pour ses homologues masculins.
Cette réalité s’ajoute à des campagnes marquées par le harcèlement, avec une candidate sur quatre déclarant en avoir été victime.
La députée Saria Hino s'est quant à elle vue demander "qui s'occupe de vos enfants".
Changer les mentalités, un siège à la fois 🧠
Des députées comme Sachiko Inokuchi, médecin de 68 ans, militent pour un meilleur équilibre. Son parti, le Parti de l’innovation, a même mis en place un service de baby-sitting pour les députés.
Autre élue, Jun Mukoyama, a aussi dû répondre à des questions parentales que l’on n’adresse jamais à ses collègues masculins. Elle a rejoint la politique pour créer un avenir meilleur pour les enfants — un engagement inspirant malgré l'adversité.
Women First, 1ère communauté de femmes en France, lance son Job Board !
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