Le sujet de la semaine
Polytechnique en alerte : l’effondrement du nombre de filles admises en 2024 🚨
16% de jeunes femmes admises en 2024 contre 21% l’an dernier. 👩🔬
Ce chiffre marque un coup dur pour l’École polytechnique, qui se bat depuis des années pour attirer davantage de filles dans ses rangs.
Les faits marquants 🔎
Parmi les 5.000 candidats, les jeunes femmes étaient moins nombreuses et ont moins bien réussi l’épreuve écrite cette année.
En théorie, leur taux d’admission aurait dû atteindre 18%.
Mais l’épreuve de mathématiques, jugée plus facile mais exigeant rapidité, aurait-elle créé un biais de genre ?
Historiquement, Polytechnique se targuait d’un équilibre : 20% de candidates, 20% d’admises. Cette dynamique semble aujourd’hui en danger.
Comment inverser la tendance ? 🎯
Le Conseil d’Administration de Polytechnique a engagé plusieurs réflexions :
👉 Ouvrir le recrutement aux filières sciences de la vie, notamment via les prépas BCPST et les doubles licences maths-biologie ou maths-chimie, où les filles sont davantage présentes
👉 Fluidifier les passerelles entre les filières médicales et les filières ingénieurs pour attirer les étudiantes de médecine
👉 Adapter les cursus en intégrant davantage de dominantes en biologie, chimie et sciences du vivant
Ces changements devraient être effectifs à partir de 2026 ou 2027, selon les filières.
Quotas ou évolution des concours ? 💬
Pour Laura Chaubard, Directrice Générale de l'École polytechnique, il est urgent d’envoyer un signal fort :
Mettre en place des quotas progressifs pour les filles dans les classes préparatoires.
Faire évoluer les concours pour renforcer la diversité sociale et de genre.
Un observatoire pour comprendre et agir 📊
Avec le soutien de sa fondation, l’École veut lancer un programme de recherche sur les biais d’orientation avec pour objectifs :
👉 Exploiter les données de Parcoursup, des banques de concours, de l’Éducation nationale et même de Pronote
👉 Comprendre à quel moment et dans quelles conditions les choix d’orientation freinent la diversité scientifique
La mise en place de cet observatoire dépendra d’une levée de fonds, initiée cette semaine, pour financer ce projet ambitieux.
Les résultats devraient être disponibles dans environ 2 ans.
Le focus de l'équipe
Quand l'argent devient un outil de domination dans le couple. 💶
À quelques jours du 25 novembre, la Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, parlons d’un sujet aussi méconnu que dévastateur : les violences économiques au sein du couple.
Oui, l’argent peut devenir un véritable outil de contrôle, et ce fléau touche encore trop de personnes, notamment des femmes, mais aussi des hommes et des jeunes.
Les chiffres qui parlent (et inquiètent) 🔎
👉 Près d’un quart des femmes en couple n’ont pas de compte bancaire personnel
👉 1 femme sur 10 subit un contrôle de ses finances par son conjoint
👉 Plus d’une sur cinq a déjà été exposée à des violences économiques :
- Refus de participation aux frais du ménage
- Contrôle des dépenses
- Empêchement de travailler
-Confiscation de ressources ou de salaires
👉 40% des femmes victimes déclarent être restées dans une relation par contrainte financière et 21% d’entre elles ont dû économiser de l’argent… en secret
Quel rôle pour les banques ? 🏦
Heureusement, des solutions existent, et les banques pourraient jouer un rôle clé dans l'accompagnement des victimes :
50% des personnes interrogées estiment que les banques devraient signaler les abus financiers.
Elles pourraient aussi proposer des conseils gratuits pour prévenir ces situations.
Un fléau qui dépasse les genres et les âges 💡
Les violences économiques ne se limitent pas aux femmes.
Les hommes aussi peuvent en souffrir, selon une enquête de la Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire. Les jeunes sont davantage concernés que les seniors.
Mais il y a une lueur d’espoir : dans la majorité des couples, l’égalité progresse. Hommes et femmes déclarent de plus en plus prendre ensemble les grandes décisions liées au foyer (achat immobilier, budget, dépenses importantes).
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