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LA NEWS DE WOMEN FIRST #153


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Le sujet de la semaine

Marie Trintignant : 20 ans pour nommer un féminicide 🟣 


Il a fallu deux décennies à la société française pour appeler un crime par son nom : féminicide.

Le 1er août 2003, Marie Trintignant succombait aux coups de son compagnon Bertrand Cantat.

Un drame qualifié à l’époque de “crime passionnel”, comme si l’amour pouvait excuser la violence.

Aujourd’hui, ce mot a changé. Grâce à une prise de conscience collective, on parle de ce que c’était vraiment : un meurtre sexiste. Et ce changement de vocabulaire, ce n’est pas un détail — c’est une victoire du réel sur le déni.

 

Le mot « féminicide », un réveil lexical et politique 📖 


Inventé par la chercheuse Diana Russel en 1976, le mot “féminicide” n’était alors pas entré dans le langage courant.

En France, il faudra attendre le choc de deux drames médiatisés — la mort de Marie Trintignant et celle de Sohane Benziane, brûlée vive en 2002 — pour briser le silence.

Peu importe l’origine sociale, la violence machiste touche toutes les femmes : le féminicide n’épargne personne.

Le cas de Marie est tristement emblématique : un compagnon possessif, un contrôle coercitif, une rupture imminente… et l’engrenage meurtrier.

Longtemps, les médias ont parlé d’un “amour qui tourne mal”, ont romantisé Bertrand Cantat, et blâmé Marie Trintignant, la réduisant à son passé amoureux.

C’est ce qu’on appelle le “victim blaming”, ou l’art de culpabiliser celle qui n’est plus là pour se défendre.

 

Déconstruire les mythes, bâtir une société différente 🧱 


La peine de huit ans (dont seulement quatre effectués) et la médiatisation flatteuse de Cantat n’ont fait qu’accentuer le malaise.

L’opinion publique a mis vingt ans à retourner la perspective. Aujourd’hui, les journalistes utilisent (souvent) les bons mots. Le féminicide est nommé. Le récit a changé.

Mais le combat ne s’arrête pas là. Il reste un défi de taille : éduquer autrement, et changer de paradigme.

Tant que l’on élève les garçons avec l’idée qu’ils doivent dominer ou contrôler, tant que la violence est confondue avec la virilité, tant que la société valorise la masculinité hégémonique, les féminicides resteront une menace bien réelle.


Le focus de l'équipe

Clarisse Crémer : naviguer entre vulnérabilité, audace et alignement 🧭 


Fraîchement revenue de son deuxième Vendée Globe, Clarisse Crémer a troqué sa cabine de skipper pour une scène de conférence à l’occasion de la Masterclass Business “La force de l’alignement”.

Loin des embruns, elle a partagé avec énergie et authenticité les enseignements tirés de sa carrière hors du commun… et de ses moments de doute. Petit résumé vitaminé d’une rencontre inspirante !

 

Trouver sa juste place, même en pleine tempête ⛵ 

Clarisse a grandi à Paris, suivi une voie toute tracée : prépa, HEC, startup… burn-out. Puis, cap au large.

Pourtant, même après un premier tour du monde en solitaire réussi, elle traverse une tempête à terre : perte de sponsor et grossesse. On lui reproche un futur manque de performance.

Elle persiste, mais s’épuise. Verdict : quand on force un alignement, la santé mentale en prend un coup.

Elle le dit elle-même : « Ce serait presque plus facile de continuer que de me confronter à l’inconnu… ».

Alors aujourd’hui, elle ose poser la question qui fait peur : et si je passais à autre chose ? Un choix audacieux, car elle est la première dans sa situation.

Mais comme le lui rappelle Maud Bailly, co-intervenante de la masterclass : ne pas avoir peur d’être une pionnière.

 

“Comparaison = poison” : à méditer 💬 

Dans une salle conquise, Clarisse évoque un mal bien connu : le syndrome de l’imposteur.

« C’est un réflexe normal de se sentir nulle, pas légitime. Tout le monde ressent ça à un moment ou à un autre ».

Lors de son premier Vendée Globe, elle s’était comparée à tout le monde, résultat : catastrophe mentale. Pour y remédier, elle mise sur l’authenticité, le partage des vulnérabilités… et sur une citation inspirante, scotchée dans sa cabine :

👉 “If you’re going through hell, keep going” – Winston Churchill.

🎯 Une chose est sûre : que l’on soit marin, entrepreneuse ou en quête de sens, le cap de l’alignement est souvent sinueux… mais toujours payant. Clarisse Crémer nous rappelle qu’on peut oser changer de route sans perdre le nord.


La news de la semaine

Timeleft lance ses dîners “Women Only” à Paris : un espace de rencontres privilégié entre femmes d’ici et d’ailleurs ✨


Vous avez peut-être déjà entendu parler de Timeleft ou aperçu leurs campagnes sur Instagram.

Présente dans le monde entier, l’application Timeleft organise chaque mercredi soir des dîners entre inconnus.

Avec plus de 25.000 participants hebdomadaires à travers le monde, la communauté ne cesse de grandir.

Aujourd’hui, Timeleft va plus loin et lance ses premiers dîners “Women Only” à Paris.

Chaque mardi soir, dans des lieux élégants et intimistes, ces rendez-vous sont pensés pour les femmes qui souhaitent échanger, partager et s’inspirer.

 

Une ouverture sur l’international 🌐

Ces dîners rassemblent des femmes venues de divers horizons : entrepreneuses, dirigeantes, cadres ambitieuses ou professionnelles en quête de nouvelles opportunités.

Avec une audience parisienne à plus de 40% internationale, la diversité culturelle et professionnelle de cette communauté rend chaque dîner unique et enrichissant, offrant des perspectives nouvelles et des opportunités parfois inattendues.

 

Pourquoi participer ?

Pour vivre un moment privilégié où la bienveillance, la curiosité et l’inspiration guident chaque conversation.

Ces rencontres hebdomadaires sont conçues pour favoriser des échanges sincères, dans un cadre chaleureux et raffiné.

Une initiative pensée pour accompagner votre épanouissement personnel et professionnel 🌱

🍷 Des lieux soigneusement choisis, propices à la convivialité et à la confiance

💬 Un format intimiste, limité à six participantes, pour encourager la qualité des échanges

🌍 Une communauté cosmopolite, composée de profils variés et inspirants

 

Comment rejoindre l’expérience ?

Téléchargez l’application Timeleft (iOS ou Android) et réservez votre place pour un dîner “Women Only” le mardi soir.

Et si votre prochain projet ou votre future collaboration internationale naissait autour d’un dîner ?


Post LinkedIn of the week "Women First"

Le 25 mars 1924, il y a 101 ans, une loi rendait identiques les études secondaires et le baccalauréat pour les filles et les garçons. ⬇️

 

 

Ce fut une avancée majeure pour l’égalité des sexes dans l’éducation.

Jusqu’alors, les filles suivaient un programme distinct, souvent orienté vers des matières jugées plus "féminines" et moins propices aux carrières scientifiques ou universitaires.

Elles accédaient alors aux mêmes enseignements et aux mêmes examens que les garçons, ouvrant la voie à une véritable égalité dans l’accès aux études supérieures et aux carrières intellectuelles.

Une réforme qui mettait fin aux inégalités scolaires 🎓

Avant cette réforme, l’éducation des filles était conçue dans un cadre restreint :

✔ L’accent était mis sur des disciplines « adaptées » aux rôles traditionnels féminins

✔ Les opportunités d’études supérieures étaient plus limitées

✔ Le programme scolaire féminin était différent et souvent moins exigeant

Avec cette uniformisation des cursus, les filles pouvaient alors prétendre aux mêmes filières universitaires que les garçons.

Une avancée essentielle pour la reconnaissance de leur place dans le monde du savoir et du travail.

 

Un tournant vers l'égalité... mais un chemin encore long 📊

Si cette réforme a marqué un tournant décisif, les inégalités de genre dans l’éducation et le monde professionnel ont mis du temps à reculer.

 

Aujourd’hui encore, certaines filières restent fortement genrées :

👉 Les femmes sont majoritaires dans les études littéraires, médicales ou sociales

👉 Elles sont encore minoritaires dans les sciences, les mathématiques et les hautes fonctions académiques

 

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Women First revient sur Instagram !


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