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LA NEWS DE WOMEN FIRST #157



Le sujet de la semaine

Anaïs Quemener : trois mois après son accouchement, elle brille au Semi-Marathon d'Annecy 🏃‍♀️ 

Trois mois seulement après avoir donné naissance à son fils, Anaïs Quemener a participé au Brooks Semi-Marathon du Lac d'Annecy, franchissant la ligne d'arrivée avec un sourire radieux et un chrono de 1h27'19.

Une performance qu'elle qualifie elle-même d'« anecdotique », privilégiant le plaisir de courir à la recherche de la performance.

Cette athlète de 33 ans, double championne de France de marathon (2016 et 2022), n'en est pas à son premier exploit.

Diagnostiquée d'un cancer du sein agressif à 24 ans, elle a utilisé la course à pied comme thérapie, retrouvant les sommets de la compétition après sa rémission .

Pendant sa grossesse, Anaïs a continué à courir quotidiennement, adaptant son entraînement à ses sensations, avec une moyenne de 80 km par semaine.

Son engagement et sa détermination font d'elle une source d'inspiration pour de nombreux coureurs et coureuses.

 

Une source d'inspiration pour tous 🌟 

Anaïs Quemener démontre qu'avec passion et résilience, il est possible de surmonter les obstacles et de continuer à poursuivre ses rêves.

Son parcours est un témoignage puissant de la force de la volonté humaine.


Le focus de l'équipe

Pourquoi les hommes ont grandi plus vite que les femmes au XXe siècle ? 🧔‍♂️​

C’est un petit mystère biologique… à grande échelle !

Une étude publiée dans Biology Letters révèle que les hommes ont vu leur taille augmenter beaucoup plus vite que les femmes au XXe siècle.

En analysant des données issues de 62 pays, les chercheurs ont constaté que les améliorations des conditions de vie (nutrition, soins, hygiène) ont profité davantage aux hommes.

 

Un exemple ? 🔎 

Au Royaume-Uni, entre 1900 et 1958, les hommes sont passés de 1,70 m à 1,77 m en moyenne (+4%), contre une augmentation de seulement 1,9% chez les femmes. 

Résultat :

les hommes ont grandi presque trois fois plus vite. Rien que ça !

 

Hormones, préférences… et stéréotypes déconstruits 🧬 

Comment expliquer ce phénomène ? Les chercheurs avancent plusieurs pistes :

👉 ​Évolution biologique : les hormones sexuelles jouent un rôle

👉 ​Facteurs sociaux : accès historiquement inégal à la nourriture pour les femmes

👉​ Théorie évolutive : les femmes préfèreraient, en moyenne, les hommes plus grands, vus comme plus robustes, ce qui aurait pu favoriser cette tendance dans les périodes d’abondance

Mais attention, l’histoire ne s’arrête pas là.

L’étude montre aussi que la taille des femmes résiste mieux aux conditions de vie difficiles, contrairement à celle des hommes, plus sensible aux chocs économiques ou sanitaires.

Et pour celles et ceux qui pensent que taille = force = domination masculine… les découvertes récentes contredisent ce cliché !

Les archéologues mettent au jour de plus en plus de sépultures de femmes guerrières, du Pérou à la Finlande. 💪

 

Conclusion ? 

La croissance, ce n’est pas qu’une question de centimètres, c’est aussi un miroir de nos sociétés, de nos inégalités et de nos représentations.

Et comme souvent : les femmes résistent… avec élégance.


La news de la semaine

Et si vous rejoigniez le Women First Club ? 👩🏼‍💻🙋🏽‍♀️👩🏻‍💼

Vous souhaitez intégrer un cercle d'échange pour partager des bonnes pratiques et expériences professionnelles en dehors de votre entreprise ou organisation ?

Le Women First Club est le réseau professionnel de femmes directrices et exécutives.

Le Women First Club compte 3 piliers :

👉 Des événements

👉 Du réseau

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Nous sommes souvent happés et parfois phagocytés par de multiples actualités dans nos quotidiens.

Intégrer le Women First Club est l'opportunité d'ouvrir ses chakras, lever la tête du guidon, regarder les choses d’un spectre différent et qualitatif.

Vous êtes à la recherche de la 25ème heure ?

Et si vous preniez du temps pour VOUS !?

Rejoignez le Women First Club !

Rdv mercredi 21 mai à 17h00 📅


Post LinkedIn of the week "Women First"

 

Elisabeth Borne annonce un plan « filles et maths » pour accélérer l’accès des femmes aux filières scientifiques/ingénieures. ⬇️



Il manque chaque année plus de 20.000 ingénieurs en France, femmes et hommes confondus.


Pourtant, seulement 25% des étudiants dans ces filières sont des filles ; un chiffre qui n’a quasiment pas évolué depuis 20 ans.


Les filles sont encore largement minoritaires dans les filières scientifiques, avec seulement 15% en Numérique / Sciences Informatiques et en sciences de l’ingénieur, 42% en mathématiques et 33% en option maths expertes.


Ce constat, nous le connaissons.


Et il est temps de passer à l’action !


C’est l’objectif du plan « Filles et maths », dévoilé par la ministre de l’Éducation nationale.


👉 Objectif : casser les stéréotypes de genre dès le plus jeune âge et accompagner plus de filles vers les spécialités scientifiques… jusqu’aux grandes écoles d’ingénieurs.


Ce plan repose sur 3 piliers :


1️⃣ Former les enseignants pour qu’ils prennent conscience de leurs biais pédagogiques :


👉 Dès la rentrée 2025, 2h de sensibilisation obligatoire dans tous les établissements

👉 Une formation de fond pour 370.000 professeurs des écoles et 36.000 professeurs de mathématiques

👉 Une charte affichée dans chaque salle des profs pour rappeler les réflexes à adopter : interroger équitablement, évaluer sans stéréotypes (« élève brillante » et pas seulement « consciencieuse »…)


2️⃣ Renforcer la place des filles dans les spécialités scientifiques au lycée :


👉 Aujourd’hui, 48% des filles choisissent la spécialité maths en première, mais seules 33% poursuivent avec l’option « maths expertes » en terminale

👉 Objectif 2030 : 50% de filles en spécialité maths en terminale, soit 30.000 jeunes filles supplémentaires

👉 Des quotas seront instaurés dans les classes préparatoires : 20% de filles en 2026, 30% en 2030


3️⃣ Valoriser les rôles modèles et mieux orienter :


👉 Chaque élève fille, de la 3e à la terminale, rencontrera chaque année une femme ingénieure, chercheuse ou étudiante en filière scientifique

👉 Un vivier de 15.000 femmes prêtes à témoigner sera mobilisé

👉 Ce travail se fera en lien avec les branches professionnelles, les écoles, les associations


Car le désamour des filles pour les maths ne tombe pas du ciel. Il commence dès le premier trimestre du CP, alors que filles et garçons avaient, à l’entrée, le même intérêt pour la discipline.


Ne rien faire, c’est accepter que l’on perde chaque année des milliers de talents féminins.


Agir, c’est ouvrir les portes des laboratoires, des écoles d’ingénieurs, des start-ups technologiques à une moitié de la population qui y reste aujourd’hui sous-représentée.




Women First revient sur Instagram !



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