top of page

LA NEWS DE WOMEN FIRST #161


ree

Le sujet de la semaine

Plafond de verre brisé ? Attention à la falaise ! 🎢 

Elles accèdent enfin aux postes à responsabilités… mais souvent quand tout va mal.

 Bienvenue dans l’univers piégé de la « falaise de verre ».

Spoiler : ce n’est pas vraiment une promotion en or.

 

Après le plafond… la chute ? 💼 

Vous connaissiez le plafond de verre ?

Voici sa cousine plus perverse : la falaise de verre.

Un concept formulé dès 2004 par Michelle K. Ryan et Alexander Haslam, chercheurs à l’Université d’Exeter, qui désigne cette étrange tendance à promouvoir les femmes aux postes de pouvoir… mais uniquement quand la maison brûle.

Résultat ?

Elles héritent de missions quasi-impossibles, dans des contextes de crise où tout est déjà bancal. Elles montent au sommet… juste avant le précipice.

 

Quand “féminisation du pouvoir” rime avec “situation désespérée” 👀 

Selon l’étude publiée dans le British Journal of Management, les femmes sont surreprésentées à la tête des entreprises en difficulté, avec moins de soutien, plus de pression et un risque d’échec très élevé.

Bref : elles sont appelées à la rescousse là où les hommes ont échoué, mais sont les premières à porter le blâme si ça tourne mal.

Et si vous avez l’impression d’avoir déjà vu ça en politique, vous n’avez pas rêvé :

👉​ Theresa May : nommée Première ministre… juste après le chaos du Brexit 🇬🇧 

👉​ Mary Barra : à la tête de General Motors en pleine crise automobile 🇺🇸 

Même schéma : mission périlleuse, exposition maximale, et jugement implacable.

 

Le vrai piège ? L’illusion du progrès ⚠️

Ce phénomène donne l’illusion d’un progrès, alors qu’il ne fait que renforcer les biais.

En cas d’échec, ce n’est pas le contexte qu’on interroge, mais la compétence des femmes elles-mêmes.

La conclusion de Michelle K. Ryan est cinglante :

« Les femmes sont plus souvent nommées à des postes précaires, où le risque d’échec est élevé. »


La news de la semaine

Qui étaient les 3 dernières speakers du Women First Club ? ⬇️


Revivez cette soirée en vidéo (1 minute). 📽️


Nous avons eu la chance de rencontrer et écouter trois femmes leaders exceptionnelles :

👉​ Claire Calmejane, Présidente France de Foundever

👉 Nathalie Péchalat - Danseuse sur glace, dirigeante sportive

👉 Ilham Djehaïch-Mezouar - DG Altitude Infra THD, Présidente d’InfraNum


La soirée s’est déroulée au sein du superbe Hôtel Square 5* à Paris pour un lieu exclusif parsemé d’oeuvres d’arts..

 

Certaines membres ont pris la parole dans le cadre d’un atelier elevator pitch.


L'idée ?


Leur permettre de se présenter librement aux autres membres : leur parcours, leur projets, leur défis, leur envies…


Merci aux membres du Women First Club pour leur participation active, ainsi qu’à toutes les équipes présentes sur place (photographe, l'équipe vidéo 100% féminine, hôte.sse, agents de sécurité, maîtres d'hôtel, équipe Women First + Candidate First).


Le focus de l'équipe

Naître fille : quand la science révèle un drôle de retournement 🌸 


Un édito de Peggy Sastre nous apprend que dans les pays riches, la "technique permet de choisir le sexe d’un enfant" — et désormais, la préférence va… aux filles !

Cette évolution surprenante trouve pourtant tout son sens à la loupe de la biologie évolutive 

 

Pourquoi ce revirement ?

Selon la théorie de Trivers–Willard, dans les milieux aisés, les conditions favorables des futures mères tendent à favoriser la naissance de garçons, mais une société riche et sécurisée modifie paradoxalement la donne, optant désormais pour… les filles.

Un choix qui brouille les pistes habituelles.

 

Un petit clin d’œil pétillant ?

Le vieux rêve cartésien – « la science libère des déterminismes » – prend ici une tournure inattendue : la technologie, à force de maîtriser la nature, réoriente même nos préférences biologiques !

 

Ce que l'évolution nous chuchote 📊 

La technique de sélection du sexe existe désormais, notamment grâce à l'ADN fœtal ou l'échographie.

Dans les pays développés, la préférence pour les filles intrigue : serait-ce un geste symbolique, un signe de confiance en un futur plus égalitaire ?

Du côté des scientifiques, rien d'irrationnel : l'évolution a ses propres règles, et ce retournement s'explique aussi par des mécanismes évolutifs robuste

 

À méditer 🗨️ 

Le numérique et la science façonnent désormais nos décisions les plus intimes.

Un cap ? Une parenthèse ?

Les sociologues pointent un étrange paradoxe : la liberté de choisir (et d’éviter un héritage homme/femme automatique) produit une nouvelle norme… et soulève des questions éthiques et philosophiques majeures.

Un sujet déroutant, fascinant, et loin d’être anodin.


Post LinkedIn of the week "Women First"

 

[ ROLE MODELE ] : Rendons hommage à Francine Leca, décédée il y a un an en 2024, à Saint-Nom-la-Bretèche, à l'âge de 86 ans. 🕊️

La première femme chirugienne cardiaque de France.



Elle laisse derrière elle bien plus qu’un titre pionnier : un engagement inlassable, une passion intacte pour soigner les enfants, et un héritage qui inspirera encore longtemps les jeunes générations.

 

Elle disait :

« Le cœur d’un enfant est une œuvre d’art qu’il faut réparer. »

 

Son parcours

Née le 20 mai 1938 à Paris, Francine Leca grandit dans une famille de médecins, mais ce n’est pas une vocation évidente au départ.

Elle envisage d’abord une carrière dans les lettres, avant de se tourner vers la médecine, poussée par son envie de se rendre utile et de faire une différence.

Elle entre à l’internat dans les années 60, où elle se confronte au sexisme ambiant du monde hospitalier, mais persévère avec calme et détermination.

Lorsqu’elle découvre la chirurgie cardiaque, c’est une révélation : elle choisit d’y consacrer sa vie, malgré l’isolement d’être la seule femme dans ce domaine.

En 1971, dans un monde médical dominé par les hommes, Francine Leca entame sa carrière à l’hôpital Laennec à Paris.

Ce fut, selon ses mots, une révélation.

Elle se spécialise alors dans la chirurgie cardiaque pédiatrique, un domaine encore peu exploré.

Elle devient la première femme chef de service en chirurgie cardiaque à Laennec, puis à Necker-Enfants Malades, qu’elle dirigera jusqu’en 2003.

Mais Francine Leca ne s’arrête pas là.

En 1996, bouleversée par la lettre d’un père iranien incapable de faire opérer son enfant, elle fonde Mécénat Chirurgie Cardiaque, une association aujourd’hui emblématique.

Grâce à elle, plus de 5.000 enfants atteints de malformations cardiaques, venus de 60 pays, ont été opérés en France ou en Suisse.

Chaque enfant y recevait les soins qu’elle aurait exigés pour les siens : excellence, dignité, humanité.

Francine Leca était de ces femmes qui changent la donne.

De celles qui prouvent qu’on peut, en une vie, sauver des milliers d'autres.


ree


Women First revient sur Instagram !


ree

Comments


Commenting on this post isn't available anymore. Contact the site owner for more info.

Contact

123 Rue Saint-Lazare, 75008 Paris, France

On se retrouve sur les réseaux ?

  • Instagram
  • LinkedIn

© 2025 Women First

bottom of page