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LA NEWS DE WOMEN FIRST #163


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La news de la semaine

Investir, elles y pensent… mais pas forcément en Bourse ! 🎯 

Le 13 juillet 1965, les femmes mariées obtenaient enfin le droit d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari.

Une avancée fondatrice vers leur autonomie financière.

Mais 60 ans plus tard, une autre bataille reste à mener : celle de l’investissement en Bourse.

 

Une baisse remarquée 📉 

En 2024, les femmes ne représentaient que 25% des investisseurs particuliers actifs sur les marchés boursiers français, contre 30% en 2022, selon l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Sur 1,7 million de boursicoteurs actifs, seules 430.000 étaient des femmes, contre 1,28 million d’hommes.

Une baisse liée à une forte hausse de jeunes investisseurs masculins… et à la stagnation côté féminin.

 

Moins de patrimoine, moins de risques 💰 

Les hommes disposent, en moyenne, d’un patrimoine financier plus important.

Une étude de 2020, basée sur des données Insee de 2015, montre que l’écart de patrimoine entre hommes et femmes est passé de 7.000 à 24.500 euros entre 1998 et 2015.

Et bien que l’écart salarial ait diminué d’un tiers entre 1995 et 2023, les femmes gagnent toujours 14,2% de moins que les hommes à temps de travail égal.

 

Pas que l’argent, le temps aussi ! ⏳ 

Autre frein majeur : le manque de temps.

Les femmes sont souvent surchargées par la vie familiale, ce qui les éloigne de certaines préoccupations financières.

 

Des placements plus passifs… mais toujours en retrait 📊 

Les femmes préfèrent des outils plus stables : assurance-vie ou PEA.

Mais là encore, elles restent minoritaires :

👉 31% des femmes possèdent une assurance-vie (contre 38% des hommes)

👉 10% détiennent un PEA (contre 19% des hommes), selon une étude menée par La France Mutualiste avec Bpifrance Le Lab

 

Et si la finance leur tournait encore le dos ? 🙅‍♀️ 

Les femmes ne manquent pas de compétence, mais d’estime de soi et de reconnaissance : « Le monde de la finance ne les considère pas comme légitimes. »

 

Bonne nouvelle

112.000 femmes de moins de 40 ans ont investi en Bourse en 2024, contre 71.000 en 2022.

Une progression encourageante qui reflète une prise de conscience ! 


Le sujet de la semaine

L’art du budget à la japonaise : quand Monsieur reçoit… de l’argent de poche ! 🇯🇵 

Et si l’avenir de la gestion budgétaire était… dans le passé ?

Au Japon, une tradition étonnante — et très rigoureuse — perdure depuis l’après-guerre : l’« okozukai », ou comment les hommes reçoivent un petit budget personnel de la part de leur femme, en échange de leur salaire.

 

Le principe ? 💸 

Dans de nombreux foyers nippons, c’est Madame qui pilote les finances.

Elle encaisse le salaire de Monsieur, paie les factures, gère les dépenses courantes, supervise l’épargne familiale... et remet ensuite à son mari un montant mensuel pour ses dépenses personnelles : déjeuners, petites sorties, achats divers.

Une sorte de “pécule conjugal” à usage limité.

 

Un système ultra carré 🧮 

Objectif ?

Maximiser l’épargne et garder le cap sur les priorités du foyer.

Résultat ?

Les finances sont tenues à la baguette… et les excès limités.

Ce système a longtemps été vu comme un pilier de la stabilité financière japonaise.

 

Toujours en vigueur ? 👨‍👩‍👧‍👦 

Eh bien oui… mais avec nuances !

D’après plusieurs enquêtes locales, l’okozukai reste courant, même si les jeunes couples le remettent doucement en question.

Les femmes actives, l’évolution des normes de genre et la gestion plus partagée des finances font bouger les lignes.

 

Et combien reçoit Monsieur ? 🤏 

Le montant varie selon les familles… mais est souvent jugé "modeste" par les hommes concernés.

Certains parlent de 30.000 à 50.000 yens par mois (environ 180 à 300 euros).

 

Cette tradition nous rappelle que la gestion de l’argent en couple est aussi une question de culture, de confiance et de partage du pouvoir.

Et parfois, les pratiques les plus inattendues peuvent inspirer de vraies leçons de rigueur… ou au moins de curiosité.


Le focus de l'équipe

En 2026, les cours de misogynie deviendront obligatoires dans les collèges et les lycées britanniques ! 🎓 

À partir de septembre 2026, tous les collèges et lycées britanniques devront intégrer des cours obligatoires contre la misogynie dans leur programme scolaire.

L’objectif ?

Sensibiliser les jeunes, en particulier les garçons, aux contenus sexistes qui pullulent sur les réseaux sociaux… et qui peuvent faire des ravages.

 

Le cœur du programme : éduquer sans stigmatiser 🎯 

Les nouvelles directives RSHE (Relations, Sexualité et Santé) prévoient de démystifier les discours masculinistes, lutter contre la mouvance « incel » et alerter sur les liens entre pornographie et misogynie.

Le tout sans stigmatiser, mais en offrant des modèles masculins positifs et inspirants.

 

Zoom sur les enjeux numériques 🔍 

En parallèle, les cours aborderont aussi les dérives de l’IA (comme les deepfakes) et les mécanismes de haine en ligne, pour mieux outiller les élèves face à une réalité numérique complexe.

Et parce que les images marquent parfois plus que les mots, le Premier ministre Keir Starmer a annoncé que la série « Adolescence » (Netflix), qui traite des conséquences des discours masculinistes sur les jeunes, sera diffusée dans les établissements scolaires.

En France aussi, la ministre Élisabeth Borne envisage de l’introduire comme support pédagogique au collège.


Post LinkedIn of the week "Women First"

 

1987 : quand Jeannie Longo répondait aux critiques misogynes des cyclistes. ⬇️



"Voir une femme danser c'est très joli, voir une femme sur un vélo, c'est moche, je le dis !"

 

Retour à la fin des années 80, quand la championne du monde Jeannie Longo défendait la place des femmes dans le vélo face à la misogynie des coureurs cyclistes.

 

Cette séquence résonne particulièrement en plein Tour de France masculin. 🚴

 

Le Tour de France féminin se déroulera du samedi 26 juillet au dimanche 3 août 2025.

 

Après une première tentative en 1955, les femmes n'ont vraiment eu une course s'apparentant au Tour de France masculin qu'entre 1984 et 1989, puis courue sous d'autres noms par le passé, jusqu'en 2009.

 

Marion Rousse, la directrice de la course, veut "montrer que le cyclisme féminin est vaste et qu'il y a du niveau".

 

"Il y a l'aura du Tour de France. Chez les hommes ou chez les femmes, c'est la plus belle course. Désormais on peut se dire que l'on enchaîne avec une quatrième semaine de Tour."

 

Je m'éclate autant à commenter les hommes que les femmes. Le cyclisme féminin a évolué, il a aussi plus de budget, donc le niveau s'est resserré. Plus de filles sont capables de gagner des courses et le spectacle est génial. Il était temps, on est là et A.S.O. - Amaury Sport Organisation le considère vraiment comme un Tour de France. En fait, on ne bosse pas différemment que sur le Tour de France des hommes.


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Women First revient sur Instagram !


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