LA NEWS DE WOMEN FIRST #165

La news de la semaine

Elles tracent leur route : la féminisation du trail poursuit son ascension à l’UTMB ⛰️

15% de femmes au départ de l’UTMB ce vendredi 29 août : le chiffre reste modeste, mais il grimpe !

Elles étaient seulement 10% en 2022.

Alors oui, la course-reine de 174 km autour du Mont-Blanc n’est pas encore paritaire… mais les lignes bougent.

👉 Sur les formats plus courts du circuit, la part des femmes grimpe jusqu’à 45%. Un signe que l’appétit est là — il faut juste lever certains freins

👉 En Europe, elles représentent désormais 27% des inscrits aux courses UTMB, contre 23% en 2019

👉 Et dans le sas « élite » ? Parité imposée. Une première qui permet à toutes les jeunes traileuses de se projeter.

Quand on ne voit que des hommes sur la ligne de départ, difficile de croire qu’on y a sa place…

Culotte & Trail, podcast lancé par Laurie Gonguet, explore ces freins : entraîneurs mal formés aux spécificités féminines, tabou des règles, charge mentale… autant d’angles morts que les pionnières commencent à rendre visibles.

Bonne nouvelle

Les ravitaillements proposent désormais des “women’s kits”, incluant des protections périodiques.

Un geste simple, mais symbolique, pour normaliser la place des femmes et adapter l’environnement à leurs besoins.

Blandine L’Hirondel, qui court la CCC (petite sœur de l’UTMB), rappelle aussi une vérité encore trop banalisée : le manque de confiance en soi ou la répartition inégale des tâches domestiques freinent l’entraînement des femmes. 💬 

Pas l’envie. Pas le talent.

Et pourtant… en 2006, Corinne Favre avait déjà remporté la CCC au scratch, devant tous les hommes. 🎖️

Un exploit peu relayé à l’époque.

Aujourd’hui ?

Les projecteurs sont prêts. Et Courtney Dauwalter, star du circuit, y croit :

“On est à quelques heures d’un sacre féminin à l’UTMB. Et pourquoi pas ? Il faut rêver grand.”

Le podium féminin 2025 : 

🥇 Ruth Croft 🇳🇿

🥈 Camille Bruyas 🇫🇷

🥉 Katharina Hartmuth 🇩🇪

Le sujet de la semaine

IA + rentrée = charge mentale allégée ? 💪

Entre soutien scolaire, planning familial, devoirs de maths à 22h et valises à faire pour les vacances, les femmes semblent avoir trouvé un nouvel allié pour survivre à la rentrée : l’intelligence artificielle.

Le super assistant du quotidien… 📌 

Elles sont cheffes d’entreprise, mères, avocates, éditrices… Et elles ont adopté l’IA pour tout ou presque :

👉 Faire les menus de la semaine avec les allergies et goûts des enfants

👉 Vérifier un exercice de maths ou proposer un planning de révisions personnalisé

👉 Traduire une recette vue sur Instagram

👉 Planifier un voyage ou choisir la tenue idéale pour un séminaire

👉 Trouver le cadeau parfait pour la maîtresse (cœur sur toi, ChatGPT)

Et pour les devoirs ? 🧠 

Ici encore, l’IA fait des merveilles : elle corrige les erreurs, propose des exercices adaptés au niveau de l’enfant, voire reconnaît le programme spécifique d’un établissement.

Mais attention : certaines mamans préfèrent les versions payantes, plus fiables, ou font appel à d'autres IA (Claude, Perplexity) et à des applis comme Nomad Education pour garantir des contenus validés par des enseignants.

Charge mentale, tu recules 🧘‍♀️ 

L’IA n’est plus seulement un outil. C’est un partenaire discret et sans jugement, toujours dispo (même à 23h le dimanche soir) et capable d’apporter du réconfort. Elle structure, suggère, et parfois… console.

Mais gare à l’excès de confiance !

L’IA est programmée pour plaire — et parfois pour trop vous donner raison. 🔎 

C’est en la challengeant, en remettant en question ses réponses, qu’on obtient des résultats vraiment utiles et adaptés.

 “Je jette toujours la première réponse”, confie Pauline, formatrice IA. “C’est à la 5e version que ça devient vraiment intéressant.”

Le piège de la surconnexion affective 🛑 

Certaines femmes reconnaissent s’être trop confiées à l’IA, dans des périodes de stress ou de solitude, comme à un confident.

Et c’est là que la chercheuse Laurence Devillers tire la sonnette d’alarme :

“On se plaint de solitude… mais on se confie à une machine.”

La meilleure façon d’utiliser l’IA ? 🎯 

👉 Déléguer le fastidieux, garder l’essentiel

👉 Préserver son esprit critique

👉 Oser le désaccord

👉 Et se rappeler que l’humain (oui, même imparfait) reste irremplaçable

Le focus de l'équipe

Retour de congé mat’ : 4 clés pour une reprise (presque) en douceur 👶

16 semaines.

C’est la durée minimum du congé maternité… et souvent le début d’un véritable marathon émotionnel et logistique pour les jeunes mamans qui retournent au bureau.

Entre nuits hachées, baby blues en embuscade, et boulot qui a continué de tourner sans vous, pas toujours simple de raccrocher les wagons. 

Mais pas de panique ! Voici 4 conseils pour transformer votre retour en réussite (et limiter les larmes dans les toilettes 👀).

1. Réfléchir à prolonger (un peu) l’absence 🧘‍♀️ 

Vous pensiez revenir rapidement ? Mais l’idée de quitter bébé vous serre le cœur ?

C’est possible de prolonger, à condition d’anticiper :

👉 Congé parental (jusqu’aux 3 ans de l’enfant, avec aides CAF de 456€ / mois)

👉 Temps partiel pour un retour progressif

👉 Congés payés accumulés pendant le congé mat’ (oui oui, c’est du temps de travail effectif !)

👉 Congé sans solde (voire financé via le CET)

L’essentiel : en parler à temps avec l’employeur (1 mois avant minimum), et poser les choses avec son/sa partenaire.

2. Se préparer (vraiment) à la reprise 🎯 

Dans les 15 jours avant la reprise, petit échauffement de rigueur :

👉 Testez votre tire-lait (ne riez pas)

👉 Préparez des tenues confortables (et allaitement-friendly si besoin)

👉 Renseignez-vous sur vos droits (comme la pause d’allaitement d’1h jusqu’aux 1 an de l’enfant, même si elle n’est pas toujours rémunérée)

Conseil bonus : revenir un mercredi, pas un lundi. Effet retour en douceur garanti.

3. Demander un entretien de reprise (même s’il n’est pas proposé) 💬 

C’est un droit (merci le Code du travail !) mais encore faut-il qu’il soit appliqué…

À faire dès la première semaine :

👉 Bloquer 1h avec votre manager ou RH

👉 Faire le point sur les changements dans l’entreprise (clients, équipe, organisation…)

👉 Exprimer vos attentes, contraintes, objectifs

👉 Proposer un second point 1-2 mois plus tard pour ajuster si besoin

Et hop : un compte rendu écrit doit vous être remis à l’issue de cet échange.

4. S’autoriser une reprise progressive (et imparfaite) 🚀 

Le piège ? Vouloir tout assurer comme avant, en mode superwoman.

Résultat : fatigue, culpabilité… et parfois arrêt maladie. 😣

Clémence Pagnon recommande de considérer le retour comme une vraie prise de poste :

👉 Se donner 2-3 mois de transition

👉 Demander du feedback, du soutien

👉 Accepter de tâtonner et de ne pas tout maîtriser immédiatement

Et si l’employeur le permet : reprendre à 80%… tout en étant payée à 100% (comme chez Expanscience 👏).

Post LinkedIn of the week "Women First"

Sommet France 🇫🇷 - Allemagne 🇩🇪 au Fort de Brégançon.

Score sans appel : 14 – 0

Women First a consacré un post LinkedIn à ce sujet !

👉 14 hommes, 0 femme autour de la table. ⬇️

Ce sommet, organisé par le Président de la République, Emmanuel Macron, le 28 août, nous rappelle une réalité.

Malgré les discours et les engagements, l’égalité femmes-hommes, pourtant annoncée comme « grande cause » des deux quinquennats, reste trop souvent absente des faits.

Et si, au lieu de commenter le score, on changeait les règles du jeu ?

Car dans une démocratie moderne, il ne devrait pas être « normal » que la moitié de l’humanité soit laissée sur le banc de touche lors des grandes négociations.

Chez Women First, nous croyons qu’aucun match ou combat ne peut se gagner sans mixité sur le terrain.

Il est temps d’exiger une juste représentation des femmes à toutes les tables où se joue l’avenir.

➡️ Qu'en pensez-vous : comment faire en sorte que la parité ne reste pas un vœu pieux mais devienne enfin un réflexe ?

Women First revient sur Instagram !