LA NEWS DE WOMEN FIRST #179

Le thème de la semaine

Comment l’IA change déjà le rôle des managers 🚀

Trois ans après l’arrivée de ChatGPT, une tendance se dessine clairement :

l’IA allège le travail du quotidien et transforme la manière dont les équipes s’organisent.

Et cela touche surtout… les managers intermédiaires.

Ce que montrent les études 🔍

Des chercheurs de Harvard ont suivi plus de 50.000 personnes au travail.

Ce qu’ils ont observé :

👉 Les employés équipés d’IA passent plus de temps sur leur vrai métier

👉 … et moins de temps à organiser, coordonner, vérifier

👉 Ils travaillent plus vite, plus en autonomie et demandent moins d’aide

En clair : l’IA enlève une partie de la “paperasse” et de la coordination, et permet aux équipes de se concentrer sur ce qu’elles savent vraiment faire.

Vers des organisations plus “légères” 🏢

L’IA ne remplace pas les managers.

Mais elle change leur rôle.

Au lieu de :

❌ courir après l’information

❌ gérer des détails

❌ répondre en continu aux demandes

Les managers peuvent :

✔️ se concentrer sur les décisions importantes

✔️ accompagner leurs équipes

✔️ améliorer les projets

✔️ innover

L’IA devient un assistant silencieux qui fait gagner du temps à tout le monde.

Comment les entreprises doivent s’adapter ? 🧠

1️⃣ Définir ce qui peut être automatisé

Toutes les équipes peuvent faire un tri simple :

Quelles tâches sont vraiment essentielles au métier ?

Quelles tâches sont surtout de la coordination, de la logistique ou du suivi ?

Souvent, une partie des tâches de suivi peuvent être déléguées à l’IA, ce qui rend les équipes plus autonomes et plus rapides.

2️⃣ Comprendre qui profite le plus de l’IA

Bonne nouvelle :

Les personnes les moins expérimentées sont celles qui progressent le plus grâce à l’IA.

Pourquoi ?

Parce que l’IA devient un outil d’apprentissage immédiat : elle explique, propose, corrige.

Cela évite aux managers de devoir répondre à toutes les questions du quotidien.

Ce qui change vraiment dans les entreprises 🌟

✔️ Plus d’autonomie dans les équipes

✔️ Des managers qui jouent davantage un rôle de mentor

✔️ Des organisations plus rapides, plus flexibles

✔️ Une entreprise qui apprend en continu grâce à l’IA

La news de la semaine

Royaume-Uni : une nomination historique dans la maison royale 👑 

Le roi Charles III vient de briser une tradition vieille de plus de deux siècles en nommant pour la première fois une femme à l’un des postes les plus prestigieux de la monarchie britannique : écuyer de la Couronne, responsable des Écuries royales.

Une pionnière : la colonelle Erica Bridge ⭐ 

Âgée de 52 ans, Erica Bridge prendra ses fonctions au printemps 2026, succédant au colonel Toby Browne, 70 ans, après ses 15 années de service.

Et son parcours force le respect :

- 30 ans d’expérience dans l’armée

- Mère de trois enfants

- Diplômée de l’Université de Newcastle en français et espagnol

- Déjà première femme à commander la King’s Troop Royal Horse Artillery en 2007

Un profil solide, parfaitement taillé pour un rôle qui exige leadership, précision et logistique millimétrée.

Un rôle stratégique au cœur de la monarchie 🐴

Parce que les membres de la famille royale vivent désormais entre Londres et Windsor, Erica Bridge devra superviser tous les transports royaux, des chevaux aux voitures, en passant par les carrosses.

Elle sera responsable :

👉 De l’organisation des processions lors des moments d’État (visites officielles, couronnements)

👉 Du Trooping the Colour et de Royal Ascot

👉 De l’ensemble du personnel des Écuries royales

👉 Ainsi que de la formation et des soins des chevaux

Une source royale résume la confiance placée en elle :

« Erica possède une expertise approfondie en gestion équine, en planification de cérémonies et en opérations logistiques. »

Une avancée symbolique pour la monarchie moderne 🎉 

Cette nomination marque un tournant : jamais une femme n’avait dirigé les Écuries royales depuis leur installation à Buckingham il y a 200 ans.

Un pas de géant dans une institution réputée pour son attachement aux traditions.

Le focus de la semaine

Les femmes tirent deux fois plus de bénéfices du sport que les hommes 💪 

Une bonne nouvelle pour commencer : selon une étude publiée dans Nature Cardiovascular Research, l’activité physique protège le cœur des femmes encore mieux que celui des hommes.

Et les chiffres sont impressionnants.

Des bénéfices cardio-vasculaires… démultipliés ❤️ 

Les chercheur·e·s ont suivi 80.000 personnes de la cohorte Biobank, équipées d’un accéléromètre.

Résultat :

👉 Chez les femmes actives, le risque cardio-vasculaire chute de 22%

👉 Chez les hommes actifs, la baisse n’est que de 17%

👉 Et pour atteindre une réduction de 30% du risque, il suffit aux femmes de 250 minutes d’activité par semaine…

👉 … Quand les hommes doivent en faire 530 minutes

Oui, deux fois plus.

Même résultat dans un autre groupe :

Chez 5.169 personnes atteintes de coronaropathie, les femmes voient leur mortalité baisser davantage que les hommes.

Pour obtenir les mêmes bénéfices, les hommes doivent fournir 1,7 fois plus d’efforts.

Un enjeu mondial et encore plus en France 🌍 

Alors que les maladies cardio-vasculaires restent la première cause de mortalité chez les femmes, l’étude rappelle une réalité problématique :

Dans le monde : 33,8% des femmes n’atteignent pas les recommandations de l’OMS (150 min/semaine), contre 28,7% des hommes.

En France : seulement 53% des femmes sont suffisamment actives (vs 71% des hommes).

Autrement dit : celles qui ont le plus à gagner… sont encore trop nombreuses à ne pas pratiquer suffisamment.

Pourquoi ces différences ? 🔬 

Les scientifiques avancent plusieurs pistes :

Les œstrogènes, qui favoriseraient une meilleure utilisation de la graisse pendant l’effort.

Des différences musculaires et métaboliques importantes entre les sexes, rendant les femmes plus sensibles aux bénéfices de l’activité physique.

Des données encore en cours d’exploration, mais qui convergent toutes vers une même idée :

👉 Le sport n’a pas le même impact selon le sexe

Vers des recommandations adaptées aux femmes ? 📣 

Pour la cardiologue Emily Lau, il faut sortir du modèle “taille unique”.

Elle plaide pour :

- Intégrer systématiquement la spécificité du sexe dans les recommandations

- Développer des programmes individualisés, réellement optimisés pour la santé féminine

Juliana Antero (INSEP) va plus loin :

« Il est temps d’étudier les bénéfices spécifiques du sport chez les femmes, peut-être au-delà du cardio-vasculaire. »

Mais prudence :

La professeure Anne Vuillemin rappelle que l’étude présente des limites (population favorisée, AP mesurée une seule semaine, etc.).

👉 Pour elle, mieux vaut garder des recommandations universelles, mais encourager la personnalisation au cas par cas

Post LinkedIn of the week "Women First"

J–66 avant le décollage de Sophie Adenot vers l’ISS ! ⬇️

Women First a consacré un post LinkedIn à ce sujet !

Le compte à rebours s’accélère pour la mission εpsilon : dans 66 jours exactement, le 15 février 2026, l’astronaute française Sophie Adenot s’envolera pour 6 à 8 mois à bord de la Station spatiale internationale.

Et à mesure que l’échéance approche, l’envers du décor se révèle : un entraînement extrême, une rigueur absolue, et une intensité quotidienne qui ne cesse de monter.

Entraînements extrêmes & qualifications clés

Ces dernières semaines, Sophie a franchi une étape essentielle :

👉 sa qualification de spécialiste du module Columbus, le laboratoire européen de l’ISS, véritable cœur scientifique où les astronautes européens travaillent et… dorment.

Un « Woohoo ! » lancé avec enthousiasme, mais qui résume des mois de préparation technique et d’heures d’exercices au millimètre.

Elle a également rencontré les équipes du Columbus Control Center, celles qui coordonnent toutes les opérations de ce module depuis la Terre.

Une immersion cruciale pour maîtriser chaque procédure, chaque interaction, chaque expérience.

En parallèle, le programme s'intensifie : simulations de vol Crew Dragon, répétition des procédures d'urgence. feu à bord, fuite, dépressurisation. et gestion de tous les scénarios possibles.

Tour à tour, l’astronaute devient ingénieure, pompière, urgentiste, technicienne de bord.

Malgré la complexité, Sophie avance avec une sérénité étonnante :

« À ce stade, on a toutes les clés pour être prêts. »

Rigueur scientifique & dernière ligne droite

L’autre volet, tout aussi exigeant, est celui des collectes de données médicales de référence. Prélèvements sanguins, IRM, densité osseuse, examens cardiovasculaires, mesures oculaires…

Ces données permettront de suivre l’évolution du corps humain en micropesanteur et d’alimenter des expériences comme EchoBone, EchoFinder ou PhysioTool, qui contribueront à mieux comprendre le vieillissement, l’adaptation physiologique et la santé dans l’espace.

Entre Cologne, Houston et Toulouse, Sophie multiplie les déplacements.

Au CADMOS du CNES, elle retrouve l'énergie de l'écosystème spatial français :

« On embarque un bout de la France dans l’espace. Vos bonnes ondes boostent mon énergie ! »

Cette mission, Sophie la voit comme un héritage qu’elle poursuit et qu’elle transmet.

Inspirée par Claudie Haigneré, elle souhaite à son tour ouvrir la voie à la prochaine génération.

L’expérience ChlorISS, menée en orbite et suivie dans 4.500 classes, en est l’un des symboles.

J-66 : l'aventure devient réelle

À Imphy, en Bourgogne, ou dans les salles de contrôle européennes, la fierté grandit : Sophie Adenot s’apprête à devenir la deuxième Française de l’histoire à rejoindre l’espace.

Les entraînements s'intensifient, la mission prend forme, et chaque jour rapproche un peu plus de ce moment où la fusée décollera vers l’ISS.

Women First revient sur Instagram !