La femme de la semaine
Retour sur la soirée WOMEN FIRST CLUB autour de Chrystel Heydemann : CEO d’Orange.
Revivez cette soirée en vidéo (40 secondes). 📽️
En effet, nous avons eu l'honneur de recevoir Christel Heydemann au sein du campus Sciences Po dans le 7ème ce lundi 15 janvier. 📍
Chystel Heydemann a partagé aux membres du Women First Club :
⚡ Son parcours
⚡ Son expérience de Directrice Générale d'Orange, groupe du CAC 40
Ainsi que divers conseils pour nos membres, notamment :
👉 L’importance de la confiance en soi
👉 Faire preuve d’authenticité
👉 S’assurer de jour le « bon rôle »
La News de la semaine
Les chiffres sont tombés : les résultats du 6ème état des lieux du sexisme en France
70% des femmes estiment ne pas avoir été traitées de la même manière que leurs frères en famille, et près de la moitié des 25-34 ans ressentent la même chose à l'école.
Également, 92% des vidéos pour enfants renferment des stéréotypes genrés. Ces chiffres captivants démontrent l'ampleur du sexisme dès le plus jeune âge. 👶
Famille, école et numérique sont les trois incubateurs qui inoculent le sexisme aux enfants dès le plus jeune âge.
Élever différemment sans le savoir : une réalité déconcertante 🤷♂️🤷♀️
Sans s'en rendre compte, les parents éduquent filles et garçons de manière différente. Deux tiers des femmes estiment avoir reçu une éducation divergente.
À l'enfance, seulement 3% des hommes ont eu des poupées, tandis que 4% des femmes ont joué avec des voitures. Des détails qui laissent perplexe ! 🔍
L'école reproduit ces schémas, influant sur les choix d'orientation. 74% des femmes n'ont jamais envisagé de carrière dans les domaines scientifiques ou techniques. 🎓
La loi prévoit l'éducation à l'égalité, mais la réalité est différente. Deux tiers des personnes interrogées n'ont jamais suivi de séances d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Un terrain à explorer pour un futur plus équitable. 📚
Ce sentiment se fait également ressentir en ligne : 75% des femmes ressentent un traitement inégal. 🌐
Le sexisme persiste, et ses racines s'approfondissent année après année, particulièrement au sein de certaines catégories de la population. Les jeunes adultes masculins, et parfois même les femmes, manifestent un retour aux valeurs traditionnelles. 🤷♀️
Des constats alarmants incluent une augmentation de 7 points (34%) de l'idée que "les femmes doivent s'arrêter de travailler pour prendre soin de leurs enfants".
Une résistance masculine émerge également face aux évolutions sociales, avec 37% (+3 points) des hommes estimant que le féminisme menace leur place.
De plus, plus d'un homme sur 5 (25-34 ans) considère normal d'avoir un salaire supérieur à sa collègue à poste égal. 💲
Des préjugés persistent, avec 70% des hommes pensant qu'un homme doit avoir la responsabilité financière de sa famille pour être respecté dans la société. Enfin, plus de la moitié de la population considère encore normal ou positif qu'une femme cuisine tous les jours pour toute la famille. 👨👩👦
Le focus de la semaine
La « trad wife », ou la nouvelle femme au foyer ! 👩
Vous êtes-vous déjà aventurés dans le monde enchanteur des "épouses traditionnelles" prônant un retour aux valeurs patriarcales des années 1950 ?
Cette tendance a ensorcelé pas moins de 309 millions de vues sur TikTok. Comment résister au charme de ces dames adorables, arborant un look soigné, des vibes vintage, et un tablier parfaitement noué, tout en prodiguant des conseils pour rester fabuleuse même huit mois après la grossesse ? 🤰🏻
Plongeons dans ce phénomène intrigant qui a émergé en 2013 sur le forum Reddit "Red Pill Women" (comptant aujourd'hui 71 000 membres). Lors de l'élection qui a propulsé Donald Trump à la présidence en 2016, des femmes ont détourné son slogan de campagne en "Make Traditional Housewives Great Again". 📢
Puis, avec l'avènement du mouvement #Metoo contre les violences sexuelles, les "trad wives" ont pris position à rebours des évolutions en faveur des femmes.
Depuis 2016, la Britannique Alena Kate Pettitt alimente un blog intitulé "The Darling Academy", qui a explosé pendant la pandémie de Covid-19. 🦠
Contraintes par le confinement, de nombreuses femmes se replient sur les souvenirs des "époques doudous" perçues comme plus douces.
La "trad wife" aspire à un retour à la division genrée (et essentialisée) des rôles, où la femme se lève bien avant son mari pour s'apprêter et lui préparer le petit déjeuner, s'occupe des tâches ménagères, fait son pain maison et éduque elle-même sa marmaille. 🏠
Conservatrice, anti-avortement et ultra-patriote, elle milite pour maintenir la famille au centre de sa vie.
Les partisans de cette tendance avancent divers arguments pour étayer leur décision. Ils soutiennent que ce style de vie procure une satisfaction plus profonde, offrant la possibilité de se dévouer à ce qu'ils estiment être le plus crucial : leur famille. 👨👩👦
De plus, ils estiment que c'est un choix bénéfique pour l'ensemble de la société, car il contribue à préserver les valeurs familiales traditionnelles.
Un mouvement qui s'inscrit à l'opposé de la société contemporaine, laquelle a connu des évolutions marquantes, se manifestant ainsi par une volonté de revenir en arrière.
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