LA NEWS DU CLUB #5

Axel Elmaleh
28 nov.
4 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 déc.

Retour sur la dernière soirée du club

Lundi 17 novembre, les membres du Women First Club ont eu le privilège de vivre une soirée marquante en présence de :

👉 Christel Bories, Présidente d'Eranet

👉 Sophie Lacoste, Co-Chairman Créations Fusalp

👉 Eva Berneke, ex-CEO d'Eutelsat

Avec beaucoup de générosité et d'honnêteté, Christel, Eva et Sophie nous ont partagé leurs visions du leadership, de la transformation et de la construction d’une carrière :

👉 Le leadership n’a pas de genre : il s’incarne, il se vit, il fait avancer

👉 Le courage d’agir prime toujours sur l’immobilisme : mieux vaut tenter que rester indécis

👉 Dans un monde en mutation rapide, la remise en question doit faire partie de notre ADN

👉 Chaque changement porte en lui une opportunité

Une soirée inoubliable, placée sous le signe de la sororité, du partage et de la transmission, fidèle à l’esprit Women First. 🤩🚀

Un immense merci à Pluxee France, Malena Gufflet et son équipe pour son accueil exceptionnel dans ses superbes locaux, un lieu à l’image de cette rencontre : tourné vers l’innovation, la performance et l’avenir.

Business & Chiffres

Women in Business 2025 – Les ETI françaises prennent de l’avance ! 🟣

Bonne nouvelle pour l’égalité femmes-hommes dans les entreprises françaises : selon le baromètre 2025 de Grant Thornton, les ETI françaises affichent une nette progression dans la féminisation de leurs instances dirigeantes.

Et en comparaison internationale, elles font même figure de bonnes élèves !

France : +10 points depuis 2020 sur les postes à responsabilité 📊

👉 38% des postes de direction sont occupés par des femmes en 2025 dans les ETI françaises (vs 28% en 2020)

👉 Ce chiffre est supérieur à la moyenne européenne (34,5%) et mondiale (34%)

👉 Dans 46% des ETI françaises, la part des femmes managers a encore progressé cette année

Les secteurs les plus féminisés ?

- Ressources humaines : 40,5%

- Finance : 36,5%

- Marketing : 35%

Top management : une vraie accélération 🎯

On observe une avancée spectaculaire au sommet :

En 2025, 27% des ETI françaises comptent une femme à la présidence ou à la direction générale, contre 8% en 2012. 📈

La France se rapproche ainsi des exigences de la loi Rixain (30% en 2026, 40% en 2030).

Et pour cause :

🗣 63% des dirigeants affirment que la législation les a poussés à agir

📢 83% publient désormais leurs données sur la parité

Dans le reste du monde : progrès timide 🌍

À l’échelle mondiale :

👉 34% des postes de direction dans les ETI sont occupés par des femmes (vs 33,5% en 2024)

À ce rythme, la parité ne serait atteinte qu’en… 2051.

L’Europe est à peine au-dessus (34,5%, en léger recul).

Les fonctions les plus féminisées 🔍

- RH : 47,5%

- Finance : 44,5%

- Marketing : 33,5%

Mais 22% seulement des postes de top management sont occupés par des femmes au niveau mondial.

L’égalité salariale, levier d’action n°1 💶

➡️ En 2025, 40% des ETI ont défini un objectif d’égalité salariale, et 39% ont déjà mis en place une stratégie dédiée

➡️ Parmi les entreprises ayant fixé des objectifs de parité, la majorité estiment qu’elles les atteindront d’ici 2 à 3 ans

Mais il reste du chemin : 64% des ETI dans le monde ne fixent toujours aucun objectif clair sur la représentation des femmes dans leurs directions.

Management Tips

Leadership : et si l’incompétence masculine était le vrai plafond de verre ? 🎯

On pense souvent que les femmes ne sont pas assez nombreuses à diriger parce qu’elles n’en sont pas capables, parce qu’elles n’en ont pas envie ou parce qu’elles n’arrivent pas à briser le plafond de verre.

Mais si le vrai problème était ailleurs ? 🤔

Confiance ≠ Compétence 💥

La thèse de ce texte est simple : nous confondons trop souvent confiance en soi et compétence.

Résultat ?

Ce sont les plus sûrs d’eux; souvent des hommes; qui sont propulsés à des postes de pouvoir… même s’ils sont incompétents.

👉 L’hubris, le narcissisme, la théâtralité sont perçus comme du charisme, donc comme des qualités de leader. Et qui en use le plus ? Les hommes.

👉 Pourtant, ces traits sont inversement corrélés à un bon leadership, c’est-à-dire à la capacité de faire grandir ses équipes et de servir le bien commun.

Les données sont claires 🔬

Une étude sur 23.000 personnes dans 26 pays montre que les femmes sont plus sensibles, humbles et attentionnées que les hommes.

À l’inverse, les hommes sont plus arrogants, manipulateurs et portés à la prise de risque.

Les traits qui mènent au pouvoir… sont aussi ceux qui provoquent l’échec.

Un paradoxe : ce qui permet à certains de grimper les échelons les rend mauvais une fois au sommet. 😅

Le vrai leadership est (souvent) féminin 👩‍💼

C’est prouvé : les femmes ont plus d’intelligence émotionnelle, sont meilleures communicantes, plus justes, plus créatives dans la résolution de problèmes.

La psychologue Alice Eagly l’a démontré : les femmes leaders sont plus respectées, plus équitables, plus inspirantes, bref… plus efficaces. 📚

Un biais de sélection ?

Peut-être.

Les femmes doivent encore être deux fois plus compétentes pour obtenir la moitié des postes.

Mais en attendant, la qualité est au rendez-vous.

Le vrai problème ? La promotion de l’incompétence ⚠️

En définitive, on ne promeut pas trop peu de femmes : on promeut trop d’hommes incompétents.

Et ce système absurde pénalise tout le monde : les femmes, les organisations, la société.

Il est temps de revaloriser l’humilité, l’écoute, la vision collective, bref, tout ce que l’on a trop longtemps pris pour de la faiblesse… alors que ce sont les vraies qualités d’un leadership durable.

À retenir 💡

Ce n’est pas aux femmes de ressembler aux leaders d’hier.

C’est au leadership de demain de s’inspirer des femmes d’aujourd’hui.